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15 avril 2008 2 15 /04 /avril /2008 10:00


LE FIGARO :

LA CGC (syndicat des cadres), dirigée par Bernard Van Craeynest, et l'Unsa (autonomes) s'apprêtent à fusionner. Selon l'express.fr, ces syndicats réuniront leurs instances dirigeantes jeudi et devraient poser «les bases d'un éventuel rapprochement puis d'une fusion». Des sources internes aux deux syndicats ont confirmé cette information. «C'est plus que probable : cela s'est négocié directement entre nos dirigeants», explique un représentant de l'Unsa. «L'information commence à circuler depuis vendredi mais toutes nos fédérations ne sont pas encore au courant : nous tenons un bureau national exceptionnel jeudi et l'annonce officielle aurait lieu vendredi.»

Prélude à une recomposition syndicale beaucoup plus vaste ? Cette démarche s'inscrit dans la droite ligne de la réforme de la représentativité sur laquelle les syndicats ont abouti à «un relevé de conclusions» la semaine dernière. La CGC, jusqu'ici représentative, a beaucoup à perdre des nouvelles règles puisque celles-ci tiennent compte de l'audience électorale. À l'inverse, l'Unsa rêve de devenir représentative, mais n'est pas sûre d'y parvenir seule dans tous les secteurs. Dans cette histoire «personne ne veut mourir», explique un syndicaliste.


LIBERATION :

Petit séisme dans le monde syndical. Jeudi prochain, les directions respectives de l’Unsa (Union nationale des syndicats autonomes) et de la CFE-CGC (Confédération générale des cadres) devraient se réunir pour enclencher un processus d’unification.

Audience. Un événement dans un secteur où, depuis la Seconde Guerre mondiale, la tendance est plutôt à l’émiettement des organisations. La nouvelle structure syndicale issue de la fusion des deux centrales devrait réunir entre 200 000 et 300 000 adhérents, dont les deux tiers en provenance de l’Unsa. Même si, dans ce domaine comme en politique, 1 + 1 ne font pas forcément 2. Il pourrait en être ainsi concernant les élections prud’homales. Sur le papier, les résultats de l’Unsa au dernier scrutin de 2002 (5 %), ajoutés à celui de la CGC (7 %), devraient logiquement conduire la nouvelle organisation, avec 12 %, à passer devant la CFTC (9,6 %) aux élections de décembre 2008. Problème : l’Unsa et CGC devraient se présenter séparément lors du prochain scrutin, empêchant ainsi d’évaluer l’audience électorale de la nouvelle structure. L’occasion aussi de se compter une dernière fois avant de fusionner, l’Unsa espérant progresser largement au cours des élections de fin d’année.

Quoi qu’il en soit, sur l’échelle syndicale, cette nouvelle organisation se hisserait, en nombre d’adhérents comme en termes d’audience électorale, à la quatrième place, juste derrière Force ouvrière (18,3 % en 2002). L’effet «dynamique» issu de cette fusion laisse même espérer aux responsables de l’Unsa et de la CGC, à terme, un dépassement de FO dans le paysage syndical. Elle permettrait également à l’Unsa, en toute logique, de bénéficier de la «présomption irréfragable de représentativité» dont bénéficie la CGC depuis 1966, lui permettant de signer des accords au nom des salariés dans les entreprises, les branches et au niveau interprofessionnel. Une jolie dot dans la corbeille de l’unification, étant donné que les nouvelles règles sur le dialogue social et la représentativité au niveau national et de branche ne devraient pas entrer en vigueur avant quatre ou cinq ans.

Même mûrie depuis plusieurs mois entre les différents états-majors, cette décision promet des semaines mouvementées dans certaines fédérations professionnelles poussées à la fusion. Il pourrait en être ainsi dans la police, où l’Unsa et CGC sont implantées de façon importante. Selon certaines sources, le syndicat Alliance, membre de la CGC, pourrait même annoncer son départ.

Ersatz. L’un des pires scénarios pourrait aussi être celui du maintien d’un ersatz de chaque entité, en plus de la nouvelle organisation issue de la fusion, un peu comme lorsque la CFTC avait survécu en 1964 à la création de la CFDT. Ce schéma de fusion, éventuellement poussé par l’évolution des règles de la représentativité, pourrait en annoncer d’autres dans les années à venir. Néanmoins, il surprend un peu, dans la mesure où l’Unsa, il y a quelques années encore, était donnée bonne à marier à la CFDT.


L'EXPRESS

CGC et Unsa: en route vers la fusion

Corinne Lhaïk

Les deux organisations devraient annoncer leur mariage jeudi prochain, une première dans l'histoire syndicale depuis 1945. La CFE-CGC, présente chez les cadres, et l'Unsa, active chez les fonctionnaires, tirent ainsi les conséquences du prochain changement des règles de représentativité.


Deux syndicats, la Confédération française de l'encadrement-Confédération générale des cadres (CFE-CGC) et l'Union nationale des syndicats autonomes (UNSA), réunissent leurs instances dirigeantes, le 17 avril, et pourraient bien annoncer leur mariage. Ce serait une première depuis la fin de la Seconde guerre mondiale. La réunion de jeudi a pour but de définir les bases d'un éventuel rapprochement puis d'une fusion.

Chacune des deux organisations a pris conscience de ses faiblesses. La CFE-CGC, syndicat de cadres, compte peu d'adhérents, mais elle bénéficie du statut envié d' organisation représentative. Ce qui lui donne d'office le droit d'être présente dans les entreprises, de négocier et de signer des accords.

A l'inverse, l'UNSA, de création plus récente, notamment présente dans la fonction publique, se bat depuis des années pour faire reconnaître sa représentativité. La fusion permettrait à chacun des deux syndicats d'épouser les avantages de l'autre.

Il y a dix ans déjà, ils avaient esquissé un rapprochement. Le changement prochain des règles de représentativité des syndicats - une "position commune" est sur le point d'être approuvée par certains d'entre eux - a don-né un coup d'accélérateur aux épousailles.

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