La structure publique France Haras a été créée en 2011 pour transférer étalons et ventes de saillies au secteur privé.
Au haras du Pin une Société coopérative à intérêt collectif (SCIC) a ainsi vu le jour en décembre 2011 pour organiser cette "mise à mort du service public, désuet et désormais sans intérêt", appelé à disparaître au profit de seuls intérêts privés.
Ainsi, de nombreux passionnés du cheval et de ses services publics voyaient petit à petit s'étioler et prendre fin la spécificité historique française et un contrôle national des naissances... non sans inquiétude.
A l'annonce de la vente définitive des étalons "au rabais et à l'encan" après les jeux équestres mondiaux de 2014 en normandie, certains s'en sont émus :
Accompagné de Jacques Myard, président du groupe « Cheval », Guénhaël Huet député UMP et vice-président du groupe d'études « Cheval » de l'Assemblée nationale a interpellé le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll, lui indiquant notamment qu'il lui « paraissait indispensable de tout mettre en oeuvre pour que ces étalons puissent être mis à disposition, soit des Associations nationales de race (ANR), soit, directement, des éleveurs ».
Le ministre de l'Agriculture a « suivi ce conseil et proposé qu'il soit procédé à un appel d'offres pour la location des étalons qui resteraient la propriété de l'État, la location faisant l'objet d'une redevance annuelle ».
le communiqué n'indique pas que tout est résolu, ni les modalités, mais le principe de conservation semble se poser, enfin !