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21 septembre 2006 4 21 /09 /septembre /2006 22:16

Policiers pris pour cible : ras le bol !

 

Dans le Morbihan, il y a quelques semaines douze individus ayant activement participé à un guet apens dirigé contre nos collègues avaient été interpellés : barricade de traverses de chemin de fer, piquets de béton, plaques d’égouts, jets de pierres et cocktails Molotov attendaient les policiers appelés pour des perturbateurs. Après investigations et interpellations, le principal meneur reconnaissait les faits, inspiré disait-il par le film « ma cité va craquer » : il voulait avec ses petits camarades mettre le feu aux voitures de police, faire sortir les policiers et les jeter dans les égouts. Le 10 septembre un équipage de police intervenait à Vaulx en Velin, à la suite de l’incendie du moto. Il a été  victime de jets de pierre. C’est à ce moment-là qu’un élève gardien a reçu une grosse pierre dans l’oeil. Le blessant gravement.

 

Le capitaine Ludovic Aubriot, l'un des deux CRS blessés mardi à Corbeil-Essonnes, a raconté à la presse les détails du guet-apens dans lequel son collègue et lui sont tombés mardi soir dans la cité sensible des Tarterêts à Corbeil-Essonnes.

 

Son collègue et lui «en mission de lutte contre les violences urbaines, supervisaient les effectifs CRS sur le département de l'Essonne», raconte-t-il. «Je faisais le tour de l'ensemble de mes sections sur les trois secteurs sensibles de Corbeil-Essonnes et, au moment où nous sommes passés, on a subi le jet de deux projectiles», poursuit le capitaine.

 

A peine les deux policiers s'étaient-ils arrêtés «pour voir quelles étaient les conséquences matérielles de ces tirs qu’en trente secondes, une vingtaine d'individus sont sortis des fourrés, très déterminés, et sont venus en découdre». «On a subi de plein fouet cette agressivité, très rapidement, je me suis retrouvé à à terre et, vous pouvez le voir même si ça a bien désenflé depuis, les personnes se sont déchaînées», résume-t-il.

 

Pour lui, le guet-apens ne fait aucun doute : «Par rapport à la brièveté et à la violence, je pense qu'il s'agissait d'une action concertée (de jeunes gens) qui s'attendaient à voir passer une voiture de police ou de pompiers ou d'un autre agent de l'Etat pour faire une action ciblée et, bien évidemment, quand ils ont vu que l'on était que deux, ils se sont acharnés», répète-t-il. J'ai hâte de retourner parmi les miens, dans mon unité au service du public et de la sécurité de nos concitoyens».

 

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