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Fédération des Fonctions Publiques-CGC

15-17, rue Beccaria

 – 75012 PARIS –

Métros :

Gare de Lyon/Faidherbe Chaligny/ Ledru Rollin 

Tél  :  01.44.70.65.90

Fax :  01.44.70.65.99

Mail : ufcfp.cgca twanadoo.fr

1 février 2009 7 01 /02 /février /2009 11:14


Les enseignants français bénéficieront désormais d’une formation universitaire comparable à celle de l’ensemble de leurs collègues européens au terme de cinq années d’études. L’enjeu de cette réforme est qualitatif : une meilleure qualité de la formation des futurs enseignants  pour assurer une meilleure qualité de l’enseignement délivré à nos élèves.


Dans le même temps, le ministère de l’Education nationale, employeur de ces enseignants, a décidé de mettre en place dès la session 2010 de nouveaux concours de recrutement pour les professeurs des écoles, les professeurs des lycées et collèges et les conseillers principaux d’éducation. Il manifeste ainsi sa pleine confiance dans les universités pour qu’elles assurent la formation de tous les professeurs.


Après avoir intégré les IUFM, les universités assumeront désormais pleinement la responsabilité de la formation des maîtres sur 5 années. Elles proposeront leurs projets de Master d’ici au 15 février. L’Agence d’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur (A.E.R.E.S.) les évaluera d’ici au 15 avril pour une habilitation qui permettra aux étudiants de s’inscrire dans des nouveaux Masters (M2) préparant aux concours dès la rentrée 2009.


Dans le prolongement de la charte signée avec la conférence des présidents d’universités (C.P.U.) et la Conférence des directeurs d’institut universitaire de formation des maîtres (C.D.I.U.F.M.) , le ministre de l’Education nationale, Xavier Darcos, et la ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, Valérie Pécresse, ont arrêté les conditions de la mise en œuvre de la réforme :

1. Des mesures transitoires sont aménagées à l’intention des étudiants déjà engagés dans la préparation aux concours.
Par dérogation aux dispositions prévoyant le recrutement au niveau master, les candidats non inscrits en M2 ou ne justifiant pas d’un master, mais ayant été présents aux épreuves d’admissibilité des concours organisés en 2009, pourront se présenter aux concours organisés au titre de la session 2010.

En outre, et en accord avec la CPU, les ministres demandent aux universités de valider tout ou partie du M1 pour les étudiants ayant préparé les concours :

  • Les candidats admissibles aux concours 2009 pourront s’inscrire en M2 en septembre 2009 sans avoir à justifier d’un M1.
  • Les candidats présents aux épreuves, titulaires d’un M1, mais non admissibles, pourront s’inscrire en M2 en septembre 2009.
  • La validation partielle d’un M1 pour les candidats présents aux épreuves d’admissibilité sera appréciée au cas par cas, selon l’évaluation de leur parcours par les commissions d’équivalence des universités.


2. Après discussion avec les organisations étudiantes et notamment l’UNEF, un dispositif de bourses complémentaires aux bourses sur critères sociaux déjà existantes permettra désormais de favoriser la promotion sociale et la poursuite d’études vers les métiers de l’enseignement.

Les étudiants inscrits en 2ème année des masters préparant aux métiers de l’enseignement et de la formation et qui prendront l’engagement de se présenter aux concours de l’enseignement  ont naturellement accès à l’ensemble des bourses sur critères sociaux et aides au mérite du ministère de l’enseignement Supérieur.

Mais ils bénéficieront en outre de deux dispositifs complémentaires :

  • Afin d’attirer dans le métier d’enseignant les étudiants les plus motivés, 12.000 bourses sur critères académiques, calculées en fonction du revenu fiscal de référence des familles (jusqu’à 60.000 euros annuels), seront attribuées pour l’année de M2 aux meilleurs étudiants de M1. Le  montant maximum de ces bourses pourra atteindre 2.500 euros.
  • En outre, pour favoriser la promotion et la diversité sociale et la poursuite d’études des étudiants des familles modestes qui se destinent à devenir enseignant mais qui ne relèvent pas des bourses sociales existantes, les étudiants ayant droit d’une bourse à caractères sociaux de montant échelon 0 (exonération des droits d’inscription et de sécurité sociale) bénéficieront d’une bourse complémentaire de 1449 euros annuels.
  • Enfin, 5000 postes d’assistants d’éducation seront réservés aux étudiants de M2 inscrits aux concours de recrutement et 4000 postes seront réservés aux étudiants souhaitant se destiner au métier d’enseignant inscrits en M1.

3. La formation des enseignants comprendra désormais un volet à caractère professionnalisant offrant aux étudiants une première connaissance concrète du métier avant de passer les concours.

Le volume et la nature des stages indispensables à une véritable formation professionnelle ont été précisés.

Au cours de la 1ère année de Master, des stages d’observation pourront être offerts aux étudiants dans le cadre d’une convention avec le ministère de l’Education nationale.


Au cours de la seconde année de Master, les candidats aux concours pourront effectuer deux types de stage dans tous les types d’établissement scolaire par convention avec le ministère de l’Education nationale :
- des stages d’observation et de pratique accompagnée non rémunérés, « filés » (3 heures par semaine pendant tout le semestre) ou « groupés » (2 à 3 semaines au cours du semestre).
- des stages en responsabilité proposés aux candidats admissibles ou non. D’une durée maximale de 108 heures, ces stages donneront lieu à une gratification. Un étudiant effectuant un stage d’une centaine d’heures se verra ainsi indemnisé à hauteur de 3000 euros environ.


50 000 lieux de stages d’observation et de pratique accompagnée seront offerts aux étudiants.
40 000 stages en responsabilité seront offerts aux étudiants.


4. La commission nationale d’évaluation de la formation des maîtres assurera le suivi de la mise en œuvre de cette réforme
, tant pour le volet formation que pour le volet recrutement. Son expertise et ses recommandations permettront les adaptations nécessaires à la réussite d’une réforme fondamentale pour l’ensemble du système éducatif.

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31 janvier 2009 6 31 /01 /janvier /2009 09:02
Le désengagement de l'État vis-à-vis de l'animation en milieu rural est maintenant officiel (27-01-2009)

Les associations d'éducation populaire en milieu rural vont être confrontés, en 2009, au désengagement quasi total de l'État vis-à-vis de l'animation en milieu rural. La suppression de la ligne budgétaire "animation rurale" du ministère de l'agriculture s'ajoute à la disparition du financement du fonds pour la jeunesse et l'éducation populaire du même ministère.

Dans ce contexte, la pérennité des différents échelons fédératifs du mouvement des foyers ruraux est en jeu. Il est ainsi probable que leurs difficultés se répercuteront de manière mécanique sur les actions menées au plus près des habitants par les foyers et associations.

C'est en se fédérant que ces associations donnent un sens et une visibilité à des actions qui seraient, autrement, dispersées. C'est pourquoi les représentants de ces associations sont assez amers, d'autant que le Président de la République déclarait lui même, le 24 juillet dernier que "la France a besoin de l'éducation populaire". Cela est vrai également pour le milieu rural.

M. Alain Suguenot (député - Côte-d'Or) attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de la pêche sur les mouvements d'éducation populaire en milieu rural. Il lui demande ce qu'il envisage sur ce sujet et s'il est prêt à assurer l'engagement de l'État dans l'animation en milieu rural.

Réponse du ministre publiée au JO le 13/01/2009
Le ministère de l'agriculture et de la pêche s'est engagé depuis longtemps dans la voie du partenariat en apportant, de façon contractuelle, son soutien aux associations impliquées dans l'animation et le développement des territoires ruraux.

Ce soutien a notamment pris la forme depuis 2005 d'une mobilisation des compétences associatives pour favoriser la diffusion et l'émergence d'initiatives en lien avec la Loi relative au développement des territoires ruraux (LDTR).

Des associations d'animation rurale, d'éducation populaire et de développement agricole ont dans ce cadre bénéficié de financements.

Conscient des priorités d'intervention publique à établir dans le cadre de la révision générale des politiques publiques et de ressources budgétaires de plus en plus contraintes, le ministère de l'agriculture et de la pêche entend resserrer ses interventions autour de priorités plus ciblées.

Ainsi, la ligne « animation et développement rural » du ministère de l'agriculture et de la pêche verra, en 2009, sa dotation diminuer de façon significative.

Cette réduction de crédits concernera la formation des acteurs ruraux, l'appel à projets « attractivité et développement des territoires ruraux » ainsi que les postes FONJEP consacrés à l'animation rurale.

D'autres lignes budgétaires continueront cependant d'apporter un soutien aux associations intervenant dans le champ du développement agricole et rural. C'est notamment le cas du Compte d'affectation spéciale du développement agricole et rural (CASDAR) dont le MRJC, la FNCIVAM et l'AFIP sont déjà bénéficiaires.

Par ailleurs, lorsque les actions proposées s'inscrivent dans le champ des mesures cofinancées par le Fonds européen agricole pour le développement rural (FEADER), ces crédits européens pourraient être mobilisés par les délégations régionales des associations nationales pour le financement de leurs actions.

http://www.loi1901.com/intranet/a_news/index_news.php?Id=1217
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30 janvier 2009 5 30 /01 /janvier /2009 11:12
Les voeux de la PP : un succès inattendu...



La préfecture de Paris vous souhaite une bonne année 2009. A cette occasion, elle a même réalisé, pour la première année, un spot d’1.15 minutes. Policiers, secrétaires, démineurs et autres des 34 000 fonctionnaires de la préfecture y interviennent dans leurs tenues «officielles» pour présenter leurs voeux. Ridicule ? «Pas du tout !», affirme Marie LAJUS, commissaire de police et chef de la communication de la Préfecture de Police.

«L’institution est mal connue, voire perçue comme austère. Les parisiens ignorent toute notre sphère de compétence, on a voulu humaniser tout ça.» Procédé original, inhabituel mais qui a été réalisé de façon très enthousiaste par les équipes. «On a d’abord listé tous les métiers que compte la Préfecture. Les gens ne connaissent que la police ou les démineurs, on a aussi un rôle très fort dans la sécurité alimentaire, vétérinaire ou même routière. Ensuite, le casting a été déterminé par le volontariat. La bonne humeur de la vidéo montre bien la réalité de notre quotidien.»

Le service de communication de la Préfecture, à l’origine du projet avait, comme les années précédentes, préparé une carte de voeux format papier avec une galerie de portraits. Pendant la séance photo, une idée prend forme. Et si on les filmait ? Le reporter d’images interne à la Préfecture s’est occupé du montage et c’est en visionnant les rushs qu’ils ont sélectionné des plans «making-of», qui participent à la jovialité du spot. Certains internautes commentent même: «j’étais mort de rire» (Dailymotion). «C’est un succès insoupçonnable», reconnaît Marie Lajus. 80 000 sur le serveur interne de la Préfecture et de nombreuses versions repostées par les internautes sur YouTube et Dailymotion. Des voeux exaucés.

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29 janvier 2009 4 29 /01 /janvier /2009 15:29
Implication des associations d'aide aux victimes dans les nouvelles missions du JUDEVI : animation et coordination du bureau des victimes.

Le 8 décembre 2008, lors d'une rencontre avec les juges délégués aux victimes (JUDEVI) après sept mois d'activité, la ministre de la Justice a annoncé une réforme des missions du JUDEVI, en lui donnant davantage de moyens d'actions, qui se concrétiserait notamment par la mise en place de bureaux des victimes. Tout comme les bureaux de l'exécution des peines (BEX), ils seront installés dans chaque TGI.
Ces bureaux pourront être animés par des représentants du monde associatif et par des fonctionnaires. Chacun d'entre eux serait placé sous l'autorité du JUDEVI compétent.
Ce nouveau dispositif doit permettre aux victimes d'être mieux informées, en particulier sur l'état d'avancement de la procédure, le déroulement de la peine.
Elles pourront être orientées vers le service compétent (CIVI - SARVI) pour obtenir l'indemnisation à laquelle elles sont en droit de prétendre.
Elles pourront signaler au JUDEVI les difficultés qu'elles rencontrent lorsque le condamné ne respecte pas les obligations mises à sa charge dans le cadre d'un sursis avec mise à l'épreuve, d'un aménagement de peine.

En sa qualité de magistrat, le JUDEVI fera le lien avec le procureur, le juge d'application des peines, le juge d'instruction, le juge des enfants ou le juge aux affaires familiales. Il aura pour mission d'assurer une véritable coordination entre tous les intervenants.

Les bureaux des victimes soient mis en place, à titre expérimental, jusqu'au 30 juin 2009, dans onze juridictions : TGI de Marseille, Cambrai, Lille, Châteauroux, Lyon, Bourg-en-Bresse, Pau, Mulhouse, Senlis, Quimper et les Sables d'Olonne. Un bilan sera établi fin juin 2009.

L'INAVEM se félicite de la large implication prévue des associations d'aide aux victimes dans ce nouveau dispositif. Celle-ci illustre la confiance du ministère de la Justice en l'intervention associative et consacre la légitimité de sa participation dans la mise en œuvre de la politique publique en faveur des victimes, notamment au sein des tribunaux.
En parallèle, l'attribution de moyens supplémentaires sera nécessaire pour une mise en œuvre optimale de ce nouveau dispositif en faveur des victimes.

 

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29 janvier 2009 4 29 /01 /janvier /2009 00:00

 

 

 

 

Le CNGA

 

 

    -considère que la lutte contre l’absentéisme est légitime : l’assiduité en cours est une condition nécessaire à la réussite scolaire et à l’apprentissage de la citoyenneté ;

 

    -rappelle que cette lutte contre l’absentéisme relève de la responsabilité des personnels enseignants et d’éducation, en coordination, si nécessaire, avec les professionnels des services sociaux ; rappelle également qu’il a toujours demandé la création d’un corps d’adjoints d’éducation ;

 

    -ne conçoit donc pas comment la création de 5 000 postes de « médiateurs de la réussite scolaire », emplois probablement précaires, pourra résoudre le problème de l’absentéisme. Il craint que cette mesure ne soit essentiellement destinée à faire oublier les quelque 13 000 suppressions de postes annoncées pour la rentrée 2009.

 

 

 

                                          Le 27 janvier 2009


Conseil National des Groupes Académiques
de l’enseignement public – C.F.E.-CGC Fonctions Publiques 
 

 

63 rue du Rocher 75008 Paris – Tél. 01 55 30 13 46 – Fax. 01 55 30 13 48 – Courriel :cnga2@wanadoo.fr – Site : www.cnga.fr

 

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27 janvier 2009 2 27 /01 /janvier /2009 23:08

L’idée a été avancée et pourrait donner lieu à de prochaines concertations avec

les gendarmes et les policiers. La ministre de l’Intérieur, Michèle Alliot-Marie,

compte mettre en place une passerelle entre ces deux corps permettant à leurs

membres de choisir leur uniforme : policier ou gendarme. Y aura-t-il foule de

candidats pour changer de tenue ? À entendre les uns envier les autres, on

pourrait le croire. Dans la réalité, rien n’est moins sûr.

« Chacun est attaché à sa maison. Les gendarmes qui critiquent leurs conditions

de travail ne souhaitent pas pour autant intégrer la police nationale », certifie un

responsable de gendarmerie qui parie néanmoins sur la venue de policiers dans

leurs rangs. Le port du képi offre bien des avantages : « Les gendarmes vivent

en caserne contrairement aux policiers qui doivent trouver un logement. Un

exercice difficile en région parisienne et en période de crise. Par ailleurs,

l’ascension hiérarchique est plus facile chez les militaires. »

Pour Jean-Claude Delage, secrétaire général du syndicat de police Alliance,

certains policiers pourraient effectivement être tentés d’adopter le statut

militaire.

« Cela pour intégrer une brigade située dans leur village natal où ils rêvent

de revenir et quitter la région parisienne », dit-il, plutôt favorable à une

autre solution :

« Au lieu de jeter des ponts entre ces deux institutions, Alliance défend une

seule force de sécurité intérieure civile en France. » Une piste qui ne semble

pas être aujourd’hui à l’ordre du jour. Pour l’heure, l’idée d’une carrière

qui pourrait se dérouler en passant d’un statut à un autre doit être précisée.

« On ne sait même pas encore si ces passerelles concerneront tous les

niveaux hiérarchiques » , dit-on Place Beauvau.

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27 janvier 2009 2 27 /01 /janvier /2009 12:01


La fusion CGC-Unsa, si elle a un jour lieu, n'interviendra pas avant 2013.

C'est le message qu'a délivré Bernard Van Craeynest, vendredi, pour tenter de rassurer ses troupes.

Mis à mal par la décision, mardi, de son comité directeur de suspendre temporairement le rapprochement, le président de la CGC est ainsi contraint de repenser ses plans pour tenter de sauver la fusion, dont il reste un fervent partisan. D'ici à 2013, année où la représentativité de la CGC cessera d'être garantie par son statut de syndicat catégoriel, il propose désormais de se contenter d'une « union », avec un organe de tête qui « délibère sur les grandes orientations », mais au sein de laquelle la CGC et l'Unsa conserveraient chacune « sa personnalité morale, juridique, son existence. »

Ce projet doit désormais être examiné par le comité directeur, le 2 février.

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27 janvier 2009 2 27 /01 /janvier /2009 09:09
Lu pour vous dans "Capital" :

Elu premier questeur par ses pairs, dans la foulée du changement de président du Sénat, Philippe Richert a aussitôt exigé que son prédécesseur libère son logement de fonction.

Le sénateur UMP du Bas-Rhin s’installe donc à son tour dans les 450 mètres carrés d’un hôtel particulier du XVIe siècle situé dans l’une des extrémités du parc du Luxembourg, fermée au public et voisine de l’école des Mines. Précisons que cinq domestiques sont dévolus à l’entretien de ce petit palais : deux cuisiniers, une femme de ménage, une lingère et un majordome.

Redevenu simple questeur (sorte d’intendant en charge de l’administration du Sénat), René Garrec, sénateur UMP du Calvados, occupe désormais un appartement de 340 mètres carrés à l’angle des rues Bonaparte et de Vaugirard, tout comme son collègue socialiste Jean-Marc Pastor. Les deux «simples questeurs» ne disposent, comme petit personnel, que d’un cuisinier et d’une femme de ménage.

Précisions : les trois super-intendants de la haute assemblée disposent chacun d’une limousine avec chauffeur et le Sénat coûte 330 millions d’euros par an à la République.
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24 janvier 2009 6 24 /01 /janvier /2009 14:10

Non, RGPP ne veut pas dire Renseignements Généraux de la Police des Psychologues, mais plus précisément Révision Générale des Politiques Publiques. On l’annonce comme une réforme sans précédent du président Sarkozy. Une de plus ?


Ce ne sont pas moins de 374 mesures qui ont été prises, certaines déjà en place, d’autres en cours d’exécution, et d’autres restant encore au stade du projet. Les objectifs de ces mesures sont nombreux et les psychologues se retrouveront concernés par plusieurs d’entre elles.


à Télécharger ici :

http://www.psychologues-psychologie.net/index.php?option=com_remository&Itemid=46&func=startdown&id=60
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24 janvier 2009 6 24 /01 /janvier /2009 11:25

L'assemblée générale extraordinaire de l'Afpa (Association nationale pour la formation professionnelle des adultes), qui s'est tenue le 14 janvier 2009, a nommé Philippe Caïla au poste de directeur général. Cet ancien directeur adjoint de cabinet d'Eric Woerth, ministre du Budget, remplace ainsi Pierre Boissier. Il devra établir dans les prochains jours, avec l'Etat, le futur contrat d'objectifs, de moyens et de performance de l'Afpa.

A l'occasion de cette assemblée générale, Laurent Wauquiez, secrétaire d'Etat chargé de l'emploi, a fixé les priorités données à l'organisme, dont la principale : "Consolider l'Afpa en tant qu'opérateur national de référence dans le champ de la formation professionnelle." Le ministre a également cité les atouts de l'institution (proximité géographique, expérience des agents, résultats en termes de retour vers l'emploi des demandeurs d'emploi formés), qui devraient lui permettre de "tirer le meilleur parti de la réforme". Une réforme qui doit aboutir à la formation de 200.000 demandeurs d'emploi supplémentaires par an.


Concernant la répartition des rôles, Laurent Wauquiez a indiqué que "les activités d'orientation des demandeurs d'emploi seraient assurées à l'avenir par Pôle emploi, afin de renforcer la cohérence de l'offre vis-à-vis des demandeurs d'emploi". Les deux directeurs généraux de l'Afpa et de Pôle emploi ont été missionnés dans ce sens. Ils doivent lui faire parvenir d'ici au 31 mars des propositions sur les modalités de mise en œuvre d'un transfert des activités et des personnels de l'Afpa à Pôle emploi. Quelque 800 psychologues sont concernés. Un transfert qui doit avoir lieu au plus tard le 1er janvier 2011. Le ministre a également cherché à rassurer le personnel sur le devenir de l'Afpa, soulignant "à quel point il était nécessaire en cette période de crise économique d'avoir une Afpa forte", et affirmant que "l'Afpa demeurait un acteur central du service public de l'emploi".

Mais ces déclarations n'ont pas réussi à calmer la grogne des syndicats et du personnel. "Monsieur le ministre, le personnel n'acceptera pas les annonces que vous venez de faire qui vont à l'encontre de notre mission actuelle et de notre efficacité sociale, indique ainsi la déclaration des représentants du comité central d'entreprise de l'Afpa, aujourd'hui, une sortie de l'Afpa de son dispositif d'orientation porterait un coup très grave à l'édifice national de cette association." Les syndicats (CGT, CFDT, CGT-Force Ouvrière, SUD Solidaires, CFE-CGC et CFTC) ont appelé le personnel à manifester le 29 janvier prochain.

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