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Fax :  01.44.70.65.99

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25 mars 2010 4 25 /03 /mars /2010 16:14

La lecture du rapport de l’Assemblée Nationale nous montre que la mesure de revalorisation salariale des infirmières est autofinancée à 90 % par une baisse du montant de notre retraite ! En effet, la commission des affaires sociales s’est saisie pour avis de l’article 30 du projet de loi n° 1577 relatif au volet législatif du plan de "revalorisation" statutaire et salariale de la profession infirmière.

C’est l’ensemble de la filière qui sera concernée par la revalorisation prévue par le protocole du 2 février 2010. Cette réforme s’appliquera :

Pour la fonction publique hospitalière :
- aux infirmiers diplômés d’État soit 194 000 agents,
- aux infirmiers spécialisés qui opteront pour le nouveau grade (infirmiers de bloc opératoire soit 13 100 agents et infirmiers anesthésistes soit 7 700 agents) ;
- aux cadres de santé qui opteront pour le nouveau grade soit 26 400 agents (21 750 1er grade ; 4 850 2e grade) ;

Pour la fonction publique de l’État :
- aux personnels infirmiers de l’administration pénitentiaire (moins de 100 agents) ;
- au personnel infirmier de l’Institut national des Invalides (moins de 200 agents).

Pour la fonction publique territoriale :
- aux infirmiers affectés en services de santé, soit moins de 5 000 agents ;
- aux puéricultrices en service de pédiatrie, soit à peu près 2 000 agents ;

Le nombre de départs à la retraite, pour les infirmiers (tous infirmiers confondus) de la fonction publique hospitalière, après avoir été assez stable entre 1993 et 1998 (entre 3 000 et 3 500) est en constante augmentation depuis 1999, passant de 3 500 en 1998 à plus de 8 000 en 2008. Cette tendance va sRevalorisation infirmière : tromperie du ministère !e poursuivre dans les années à venir. Un infirmier sur deux sera ainsi parti en retraite d’ici 2015.

Le reclassement de l’ensemble des infirmiers qui le souhaitent est prévu pour décembre 2010 sur la nouvelle structure de grille de rémunération. Il sera suivi de deux glissements de la grille indiciaire, l’un en juillet 2012, l’autre en juillet 2015.

Le II de l’article 30 organise le droit d’option qui sera ouvert aux agents déjà en poste : en effet la revalorisation salariale s’accompagne, aux termes du protocole, d’un choix, offerts aux infirmiers déjà en poste, entre le maintien dans leur situation actuelle ou l’intégration dans la catégorie A, avec une durée de carrière prolongée. Chaque professionnel concerné sera invité, à partir du mois de juin 2010, à faire connaître son choix, en fonction de sa situation et de ses projets propres.

Un choix analogue sera offert aux autres professionnels de santé six mois avant le reclassement dans les nouveaux grades de catégorie A, c’est-à-dire en janvier 2012 pour les cadres de santé et cadres supérieurs de santé et les infirmiers spécialisés.

L’impact financier de la réforme

Selon la page 16 du rapport : "L’application de la réforme, induira une charge pour les établissements publics de santé à raison du gain indiciaire résultant du reclassement des infirmiers dans les nouveaux corps de catégorie A et de l’effet de la création du nouvel espace indiciaire en catégorie B. Une montée en charge progressive est anticipée :
- environ 100 millions d’euros en 2011,
- puis 200 millions d’euros en 2012
- pour atteindre un rythme annuel de 500 millions d’euros en 2015 quand la réforme prendra pleinement effet."

Selon la page 17 du rapport : "Inversement, la suppression de la catégorie active aura pour effet de retarder le départ à la retraite des agents et donc de générer des économies importantes pour le régime de retraite de la fonction publique hospitalière, la CNRACL Caisse nationale de retraites des agents des collectivités locales. On assistera en effet à : – une moindre charge de pensions, liée au décalage des départs, pour les régimes de retraite ; – un supplément de cotisation au titre des infirmiers qui prolongent leur activité."

Selon l’objectif visé par le ministère d’un taux d’option pour la catégorie A de 75 % parmi les infirmiers susceptibles de liquider leur retraite dans la décennie, l’impact annuel de la mesure sur les comptes de la CNRACL serait un gain total de :
- 90 millions en 2011
- 184 millions en 2012
- 439 millions en 2015"

En résumé, ce document de l’Assemblée Nationale nous montre que l’on nous prend d’une main ce que l’on nous donne de l’autre !

http://www.syndicat-infirmier.com/-toute-l-Actualite-.html

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24 mars 2010 3 24 /03 /mars /2010 10:12

"Le Syndicat des Psychologues de la Police Nationale, organisation membre de la FFPP, a présenté une liste de candidats lors des élections professionnelles organisées par leur ministère de tutelle.
 
C'est la première fois. En effet, jusqu'en 2010, il n'existait aucune instance paritaire pour représenter les
contractuels de la fonction publique. C'est la loi n° 2005-843 du 26 juillet 2005 portant diverses mesures de transposition du droit communautaire à la fonction publique et le décret 2007-338 du 12 mars 2007 qui ont obligé l'administration à organiser ces élections.


Elle aura donc mis plus de 2 ans et demi pour le faire.

Les contractuels de catégorie A de la Police Nationale
sont maintenant représentés par des élus qui sont tous psychologues puisque ce sont les seuls à s'être présentés. Il faut s'en réjouir. Cette liste a reçu 100% des votes. Même si c'est en l'absence de liste concurrente, c'est tout de même une très bonne nouvelle."


Danièle Coste,

Secrétaire Générale du SPPN

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23 mars 2010 2 23 /03 /mars /2010 12:16

Père de quatre enfant, assassiné par l'ETA le 16 mars dernier, le commandant Nérin a été promu chevalier dans l'ordre de la légion d'Honneur. Les obsèques de Jean Serge Nérin, retransmises par LCI, se déroulent en ce moment même à la Préfecture de Melun, en présence du Président de la République française, Nicoles Sarkozy et du premier ministre espagol José Luis Zapatero.

Le Président de la République a associé les policiers et gendarmes tués ou blessés en service en appelant à un fermeté sans faille, face aux atteintes sur les agents de la force publique, "morts en défendant les valeurs les plus profondes de notre pays, morts en héros... ayant rendu des services éminents à votre pays...". Il a rappelé aussi la lutte visant à éradiquer les bases arrière de l'ETA en France.

Croix de mérite policier et médaille d'or du mérite policier espagnol, décorations de l'ordre national du mérite français et légion d'honneur ont été remis aux policiers dont le commandant Jean Serge Nérin.

La sonnerie a retenti dans la cour de la préfecture, puis la Marseillaise après une minute de silence.
 

Ce jour, les syndicats de Police appellent à des rassemblements partout en France.

Les obseques religieuses seront célébrées à dammarie Lys, puis la dépouille du commandant sera transférée en Guyane où il sera inhumé samedi.


Interview du directeur départemental de la Police Nationale de Seine et Marne :

http://www.elysee.fr/webtv/le-president-aupres-des-policiers-en-deuil-hommage-au-brigadier-nerin-mort-en-service-video-1-1600.html



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22 mars 2010 1 22 /03 /mars /2010 22:46


Georges Tron, marié et père de trois filles, entre en politique en 1986, comme conseiller parlementaire auprès du ministre de l'Economie et des Finances Edouard Balladur, dont il sera le chef de cabinet de 1988 à 1993. Il est élu président de l'Union des jeunes pour le progrès (UJP), le mouvement des jeunes gaullistes, en 1986 également.

Membre fondateur de l'Union en mouvement (UEM), qui deviendra l'UMP en 2002, il est aujourd'hui secrétaire national du parti majoritaire, en charge de la fonction publique.


Elu député en 1993 et maire de Draveil depuis 1995, M. Tron était jusqu'à aujourd'hui membre de la Commission des finances de l'Assemblée nationale, où il traitait plus particulièrement des questions touchant à l'équilibre des comptes publics, la réforme de l'Etat et la fonction publique. Depuis 2003, il était aussi rapporteur du budget de la Fonction publique. En 2007, il avait été élu président de la mission d'évaluation et de contrôle de la Commission des finances.

Il préside par ailleurs le Conseil immobilier de l'Etat, qui gère le patrimoine de l'Etat, depuis 2006

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22 mars 2010 1 22 /03 /mars /2010 19:56

Tribunes & idées (L'Humanité)

Une manipulation ministérielle

Par Anicet Le Pors, conseiller d’Etat, ancien ministre de la Fonction Publique


Le démantèlement administratif et le statut de la fonction publique sont-ils compatibles ?

Le ministre du Budget Éric Woerth, chargé – c’est tout un symbole – de la Fonction publique, a justifié la possibilité que s’arroge le gouvernement de licencier un fonctionnaire en expliquant que la possibilité de licencier des fonctionnaires placés en disponibilité et ayant refusé des offres d’emploi a été introduite dans le statut de la fonction publique en 1984, par le gouvernement de Pierre Mauroy. « Le ministre de la Fonction publique de l’époque, Anicet Le Pors, avait en effet considéré qu’un fonctionnaire qui refuse de nombreuses propositions de poste rompt de fait son engagement vis-à-vis du service public. »

 

La disponibilité est la position du fonctionnaire qui, placé hors de son administration ou service d’origine, cesse de bénéficier, dans cette position, de ses droits à l’avancement et à la retraite. Elle était prévue dès le statut de 1946, élaboré sous la direction de Maurice Thorez, ministre de la Fonction publique de l’époque, et prononcée dans deux cas  : soit d’office, soit à la demande de l’intéressé. D’office, à l’issue de certains congés maladie de longue durée  ; sur demande du fonctionnaire, dans le cas d’accident ou de maladie grave de son conjoint ou d’un enfant et, « à titre exceptionnel, pour convenances personnelles et pour recherches ou études présentant un intérêt général incontestable ».

 

Il s’agissait donc de dispositions correspondant à des situations très particulières, restrictives, fortement encadrées dans leur justification et leur durée. Ces caractéristiques justifiaient qu’il ne soit pas fait un recours abusif à cette position, au détriment du service public. C’est pourquoi l’article 123 du statut général des fonctionnaires prévoyait que « le fonctionnaire mis en disponibilité, qui, lors de sa réintégration, refuse le poste qui lui est assigné, peut être rayé des cadres par licenciement après avis de la commission administrative paritaire ».

 

Le statut général des fonctionnaires élaboré en 1983-1984 a conservé la position de « disponibilité » parmi les différentes positions dans lesquelles peut être placé le fonctionnaire (activité, détachement, hors cadre, disponibilité, etc.). Mais, dans le même esprit où nous avons alors considéré la mobilité comme « garantie fondamentale » du fonctionnaire, il est apparu souhaitable d’assouplir les dispositions précédentes, sans modifier substantiellement les critères permettant l’accès à cette position  : sur demande de l’intéressé et à l’issue de l’expiration de certains congés maladie de longue durée définis avec précision. L’article 51 du statut général prévoit que, dans ces circonstances, « le fonctionnaire qui refuse successivement trois postes qui lui sont proposés en vue de sa réintégration peut être licencié après avis de la commission administrative paritaire ». Il s’agissait donc d’un assouplissement des dispositions antérieures dans des cas tout à fait spécifiques et qui n’ont connu qu’une application exceptionnelle.

 

Tout autre est l’usage qui est fait de modalités de ce type par le gouvernement, dans le cadre de la révision générale des politiques publiques (RGPP) dont la mesure phare est le non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, récusée par l’ensemble des organisations syndicales de fonctionnaires, tout comme par la Cour des comptes qui a dénoncé le caractère purement comptable de cette politique.

Le décret du 11 février 2010, pris en application de la loi du 3 août 2009 relative à la mobilité des fonctionnaires, ne concerne en rien une demande individuelle du fonctionnaire ou les circonstances attachées à un congé de longue maladie, mais la politique de démantèlement administratif conduite par le président de la République et son gouvernement et les instruments qu’ils ont mis en place à cette fin, la Lolf (loi organique relative aux lois de finances), la RGPP et les lois dites de modernisation ou relatives à la mobilité.

Qu’il me soit permis de rappeler que la période 1981-1984 a été marquée par la création de plusieurs dizaines de milliers d’emplois dans la fonction publique, un élargissement considérable des droits des fonctionnaires, une protection statutaire élargie aux fonctions publiques territoriales et hospitalières, et ce dans une concertation sans précédent à ce jour et, j’ose le dire, dans un climat de confiance qui ne niait pas les contradictions. Rien à voir avec ce qui se passe aujourd’hui.

Le ministre de la Fonction publique décharge ainsi le pouvoir politique de sa responsabilité pour en faire subir les conséquences aux fonctionnaires victimes de cette même politique. Il se rend ainsi coupable d’un double détournement  : de sa responsabilité et des textes statutaires. C’est tout simplement malhonnête
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21 mars 2010 7 21 /03 /mars /2010 20:00

La nécessité impose la suppression pure et simple du statut de la fonction publique pour un seul type de contrat de travail : le CDI privé. Inutile de pinailler sur l’adaptation du statut de la fonction publique imposé par le communiste Maurice Thorez après la seconde guerre mondiale, un statut obsolète, inadapté et injuste parce qu’il consacre ce qu’il faut bien appeler par son nom : des privilèges. Rien, absolument rien, ne le justifie.

La nécessité impose une restructuration de l’appareil d’état, c'est-à-dire des licenciements de fonctionnaires en grand nombre (1 000 000 du surnuméraires) indemnisés et bénéficiant d’une assurance chômage selon les même termes que les salariés du privé. (Laquelle doit être réduite et diminuée)

Evidemment nous pourrions ici qualifier « la nécessité » et ouvrir un débat sur ce concept. Mais ce n’est pas ici le sujet principal. En synthèse, j’appelle la nécessité l’Asie ou je me rends très souvent pour voir une machine de guerre qui, toutes frontières ouvertes, nous mange tout cru ou comment la valeur ajoutée déserte la France et l’Europe en général, Allemagne exceptée. Ou, en d’autres termes, la nécessité impose un régime spartiate à l’état pour permettre au tissu privé – doublement asphyxié par des impôts et charges suicidairement élevées et une concurrence impitoyable et partiellement déloyale – de recouvrer son dynamisme et de créer de la valeur ajouté.

Restructuration impossible ?

C’est faux.

Tout d’abord, elle est techniquement possible. De très grosses et très nombreuses entreprises l’on démontré et pratiqué des restructurations massives qui ont garanti leur survie coupant des centaines de milliers d’emplois en un temps record, les exemples sont innombrables et tous les secteurs de l’économie touchés, et d’autre part la France elle-même et d’autres états ont modifié à plusieurs reprises et rapidement dans leur histoire la taille et le mode de fonctionnement de leurs administrations (inutile de reparler pour la nème fois de l’exemple canadien). Ainsi, pour moi, l’argument : « trop gros projet » ne tient pas.

Ensuite elle est financièrement possible.
L’argument selon lequel le coût financier d’une telle restructuration ne pourrait être absorbée par l’état formulé dans la bouche de ses détracteurs : les sociaux démocrates et les keynésiens, c'est-à-dire, en France, tout le monde, ne tient pas comme le démontre la dernière crise.

Ainsi le prix du sauvetage de banques – inimaginablement élevé et inutile – (l’ancien banquier que je suis le pense – mais, là encore, il s’agit d’une autre débat) coûte à l’état, peu ou prou, 10 points d’endettement et 8 points de déficit sans que cet « investissement » ne produise le moindre fruit, bien au contraire. Que n’aurait-on dit si, avant la crise, un politique avait proposé la chose suivante : « Consacrons 10 point d’endettement à la restructuration de l’état » ? Les mêmes, ceux qui ont dépensé la même somme, sans en tirer la moindre avantage, l’auraient traité de fou et de mauvais gestionnaire, auraient vilipendé sa propension à dégrader les comptes publics.
Mais qui est mauvais gestionnaire aujourd’hui ?

Enfin elle est socialement possible.
On nous dit : « vous allez créer la révolution ». Mais c’est l’inaction qui engendre les révolutions. Pour l’anecdote, Louis XVI a perdu le pouvoir en raison du déficit de l’état pour qui s’intéresse au cours des évènements de la révolution française. Les états généraux ont été convoqués pour examiner la dette de l’état – agenda officiel – vérifiez. C’est cette question et un pouvoir trop longtemps figé qui ont cristallisé la colère du peuple et servi de détonateur. Mais je m’égare.

De révolution il n’y aura pas, si un homme politique se fait élire sur un programme clair et franc comme Jean Chrétien par exemple (encore lui) qui explique la nécessité et rassemble une majorité derrière lui.
Impossible ? Mais qui a essayé ? Ici on même peur des mots, alors les actes, laissez-moi rire.
En tout état de cause l’équipe actuelle a largement démontré sa pusillanimité et s’est disqualifiée et elle a également « viré sa cuti » pseudo libérale pour redevenir un nème gouvernement de centre gauche dépensier et interventionniste – cela est un fait objectif vous ne pouvez pas le nier.
Virons ces pleutres.

 

http://www.ifrap.org/reaction5116.html

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19 mars 2010 5 19 /03 /mars /2010 20:57

Intéressement Collectif : la portion congrue

 

A une large majorité, les Fonctions Publiques-CGC rejettent ce projet d’accord qui ne permet pas de récompenser les agents à la hauteur de leur investissement et, qu’en tout état de cause, le Gouvernement l’appliquera unilatéralement.


En effet, à aucun moment un montant minimum n’est prévu par ce texte. Nous ne pouvons accepter que les agents absents soient exclus systématiquement des bénéfices de cette mesure. De plus, l’ensemble du dispositif repose sur une implication de l’encadrement dans la mise en œuvre de l’intéressement collectif. Or, cet encadrement est déjà en surcharge de travail due aux nombreuses réformes de l’administration en cours ou à venir.

 
En conséquence, l’encadrement des Fonctions Publiques-CGC rejette ce texte qui n’est pas à la hauteur d’un véritable intéressement collectif. Il suffit de mettre en parallèle cet accord avec l’ensemble des accords d’intéressement du secteur privé et des entreprises publiques, pour voir combien la fonction publique est maltraitée, dévalorisée et mise à la portion congrue.

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19 mars 2010 5 19 /03 /mars /2010 19:34

 

NOR : IOCC1007536T

Le Premier ministre,
Sur la proposition du ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales,

Cite à l’ordre de la Nation :


M. Jean-Serge NERIN, commandant de police, affecté à la circonscription de sécurité publique de Melun-Val de Seine (Seine-et-Marne), policier dynamique, courageux, d’une haute conscience professionnelle et d’un dévouement exemplaire, tué par balles le 16 mars 2010 lors d’une fusillade à Villiers-en-Bière.

Fait à Paris, le 16 mars 2010.

F RANÇOIS FILLON

Par le Premier ministre :

Le ministre de l’intérieur,

de l’outre-mer et des collectivités territoriales,

BRICE HoRTEFEUX

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19 mars 2010 5 19 /03 /mars /2010 19:09
Encore un policier tué en service.

Les policiers municipaux représentés par le syndicat de l’Union Nationale des Agents de la Police Municipale (UNAPM-CGC) ont appris avec consternation le meurtre d’un collègue Brigadier Chef de la Police Nationale survenu le mardi 16 mars 2010 à DAMMARIE les LYS en Seine et Marne.

Une fois encore c’est un policier, père de quatre enfants qui est froidement abattu dans l’exercice de son devoir. Rien ne peut justifier un tel acte dans un pays respectueux des droits des citoyens.

L’UNAPM-CGC réclame la plus grande sévérité pour que le, ou les, coupables soient punis à la hauteur de leur crime.

L’Etat a le devoir de protéger les hommes et les femmes qui chaque jour, au péril de leur vie, se mettent au service de leurs semblables pour assurer la sécurité publique.

Au nom de l’ensemble des policiers Municipaux, nous présentons nos plus sincères condoléances et l’assurance de notre entière sympathie à la famille de ce policier.

L'UNAPM demande également à tous les policiers de porter, en signe de deuil, un brassard ou un crêpe noir sur leur tenue d'uniforme ou civile et ce jusqu'au jour des obsèques.

Tel.:
0494090253

Fax: 0494931046

contact@unapm.org

http://www.unapm.org/ 

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17 mars 2010 3 17 /03 /mars /2010 20:09

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

 

 

 

 

Le Comité Directeur des Fonctions Publiques-CGC, réuni ce jour, souhaite exprimer ses sincères condoléances à la famille du collègue fonctionnaire de Police de Dammarie Les Lys et assurer à tous les collègues de la Police Nationale notre sympathie et solidarité dans le drame qui les frappe.

 

 


Policier tué : rassemblement à Marseille

Une centaine de policiers marseillais se sont rassemblés mercredi soir devant leurs commissariats pour observer une minute de silence en hommage à leur collègue tué mardi au cours d'une fusillade en Seine-et-Marne, a-t-on appris de source policière.

Comme plusieurs de leurs collègues syndicalistes, ils ont demandé à pouvoir porter un crêpe noir sur leur uniforme jusqu'à la date des obsèques du brigadier-chef Jean-Serge Nérin, "mortellement blessé lors d'un échange de coups de feu avec un commando terroriste de l'ETA", selon l'Elysée.

L'émotion était d'autant plus grande qu'un policier de Tarascon (Bouches-du-Rhône) est plongé dans le coma après avoir été grièvement blessé dans la nuit du 2 au 3 mars. Il avait été percuté par un véhicule qui refusait de se soumettre à un contrôle routier.

 

Un policier tué, l'ETA mise en cause par les autorités

Mots clés : policier tué, ETA, SEINE-ET-MARNE

Par lefigaro.fr
17/03/2010 | Mise à jour : 20:21
Réactions (154)
Des policiers surveillent la zone où a éclaté la fusillade, sur un chemin de Villiers-en-Bière (Seine-et-Marne).
Des policiers surveillent la zone où a éclaté la fusillade, sur un chemin de Villiers-en-Bière (Seine-et-Marne). Crédits photo : AP

Un brigadier a été tué mardi soir en Seine-et-Marne lors d'un contrôle qui a mal tourné. Nicolas Sarkozy dénonce un acte commis par «un commando terroriste de l'ETA».

Dammarie-les-Lys, banlieue tranquille à une cinquantaine de km au sud-est de Paris. Mardi en début de soirée, une patrouille de police est appelée pour un vol à main armée de voitures dans un dépôt-vente automobile. Plusieurs des véhicules volés sont repérés sur un chemin de la commune voisine de Villiers-en-Bière. Mais quand le brigadier-chef et ses trois hommes commencent à en interpeller les occupants - trois hommes et une femme -, d'autres véhicules surgissent et une fusillade éclate. Malgré son gilet pare-balles, le brigadier chevronné est touché par deux balles sous l'aisselle, à un endroit non protégé. Ses collègues ripostent mais on ignore si un ou plusieurs agresseurs ont été touchés. L'un d'entre eux, déjà menotté, a été arrêté et se trouvait en garde à vue mercredi matin, tandis que cinq autres personnes, dont une femme, parviennent à s'enfuir. Le brigadier touché décèdera quant à lui lors de son transfert à l'hôpital. Agé de 53 ans, en service à Dammarie depuis 1980, il laisse derrière lui son épouse et quatre enfants.

Le suspect, âgé de 27 ans, «a fait part de son appartenance à l'ETA», a confirmé mercredi le parquet antiterroriste de Paris, selon une source judiciaire. Ce serait la première fois qu'un policier ou gendarme français est tué par l'organisation séparatiste basque. Selon une source judiciaire espagnole, l'homme interpellé serait Joseba Fernandez Aspurz, poursuivi pour des violences urbaines perpétrées par des groupes radicaux de jeunes indépendantistes basques, en mars et septembre de 2008. La justice espagnole, qui aurait déjà délivré un mandat d'arrêt contre lui, a formellement demandé qu'il lui soit remis.

 

«Froidement assassiné»

 

Mercredi, Nicolas Sarkozy a mis directement en cause l'ETA en rendant hommage dans un communiqué au policier tué par «un commando terroriste de l'ETA». Il a précisé qu'il se rendrait jeudi en Seine-et-Marne pour y rencontrer la famille de la victime ainsi que les policiers du département, «afin de leur témoigner la solidarité de la Nation». Le premier ministre François Fillon a pour sa part estimé que le brigadier avait été «froidement assassiné par un groupe terroriste».

Du côté des forces de l'ordre, les syndicats de police ont fait part de leur «émotion», en mettant en relief la «violence» des agressions visant les policiers qui «se banalisent». «On n'hésite plus à tirer sur des policiers qui sont en première ligne dans la sécurité de nos concitoyens», a déclaré Yannick Danio, porte-parole de l'union SGP-Unité police, premier syndicat de gardiens de la paix. Jean-Claude Delage, secrétaire général d'Alliance, second syndicat de police, a fait part de son «émotion» et de sa «colère». Il réclame des «peines plancher» pour les agresseurs de fonctionnaires, dont les policiers.

 

Une journée «police en deuil»

 

Les syndicats de policiers ont été choqués par de récentes agressions ayant visé des policiers récemment à Epernay, dans la Marne, et Tarascon dans les Bouches-du-Rhône, où deux fonctionnaires ont été grièvement blessés. Mercredi soir, 600 policiers se sont rassemblés dans le calme devant et dans le commissariat de Dammarie-Les-Lys pour exprimer leur «soutien» à la famille de la victime, tandis que l'union SGP-Unité police annonçait l'organisation d'une journée «police en deuil» le jour des obsèques du brigadier.

Considérée comme organisation terroriste par l'Union européenne, ETA est tenue pour responsable de la mort de 828 personnes en plus de 40 ans de violences dans la lutte pour l'indépendance du Pays basque. Son dernier attentat revendiqué remonte à août 2009. ETA avait repris ses attentats à la mi-2007 après une trêve de 15 mois et des négociations avortées avec le gouvernement socialiste de José Luis Rodriguez Zapatero, qui a depuis adopté une ligne très ferme à son encontre. Des membres de l'ETA, qui utilise la France comme base arrière notamment pour entreposer son matériel, sont fréquemment interpellés dans l'Hexagone en possession de voitures volées. Trente-quatre de ses membres présumés ont été interpellés depuis le début 2010, dont sept en France, selon le ministère espagnol de l'Intérieur. Le parquet de Melun a été dessaisi de l'enquête dans la nuit au profit de a Sous-direction antiterroriste (Sdat) et de la Direction interrégionale de police judiciaire de Versailles.





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