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15-17, rue Beccaria

 – 75012 PARIS –

Métros :

Gare de Lyon/Faidherbe Chaligny/ Ledru Rollin 

Tél  :  01.44.70.65.90

Fax :  01.44.70.65.99

Mail : ufcfp.cgca twanadoo.fr

21 avril 2010 3 21 /04 /avril /2010 12:44

 Appel à contributions pour un dossier thématique de Criminocorpus

 

Le projet en ligne Alphonse Bertillon et l’identification des personnes, 1880-1914 développe un travail pluridisciplinaire, collectif et international consacré à l’histoire de la police d’identification entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle.

 

Centré sur la figure d’Alphonse Bertillon, ce projet propose une vue panoramique de son parcours, de son œuvre et des techniques innovantes d’identification auxquelles il contribua directement (en savoir plus sur le projet Bertillon). Durant cette période charnière, un changement de régime modifie en profondeur les manières d’identifier les individus et l’identification devient une question centrale à tous les échelons de l’organisation des sociétés au sein desquelles les liens entre les instances de pouvoir et les administrés sont profondément renouvelés.

 

Des questions posées depuis toujours – comment reconnaît-on une personne ? Comment définir son identité ? – accèdent au rang de problème politique de première importance et mobilisent des experts issus de multiples champs scientifiques.

 

Le domaine judiciaire et les recherches en matière de police jouent un rôle déterminant dans cette évolution. Le mouvement enclenché par Alphonse Bertillon en France provoque en effet la constitution de services spécialisés dans l’identification des personnes un peu partout dans le monde. Les nouvelles techniques mises en œuvre sont tout d’abord appliquées aux délinquants et criminels, puis progressivement à des catégories plus larges de population spécialement surveillées par les autorités de police.

 

La diffusion de ces techniques auprès d’un vaste public, notamment par le biais de la presse et des expositions internationales, entraîne aussi rapidement l’apparition de multiples projets d’extension de l’identification judiciaire au domaine civil. De fait, le champ judiciaire influence donc directement certaines pratiques civiles, telles que les opérations de recensement ou de réorganisation de l’état civil.

 

Plusieurs thèmes seront particulièrement considérés :

 

- La diffusion internationale de l’identification judiciaire. Il s’agira de répertorier les différents services d’identification institués à travers le monde et de s’intéresser aux conditions politiques et institutionnelles dans lesquelles ont été mises en place des structures spécialisées au sein des services de police et de justice, particulièrement en Europe et dans les Amériques. Les enjeux de l’identification des personnes dans le contexte colonial reste un domaine encore très peu étudié. On se propose aussi d’explorer cette thématique en interrogeant les spécificités des cadres réglementaires et des technologies d’identification appliquées aux populations colonisées, ainsi que les divers débats et réactions que les dispositifs déployés ont suscités. Des comparaisons entre les différents empires coloniaux pourront être ainsi dégagées, permettant d’enrichir les connaissances sur l’administration des individus et le domaine judiciaire dans ce contexte.

 

- Réseaux de savoir et technologies d’identification. Il est envisagé de valoriser des travaux originaux portant sur les technologies employées afin d’identifier les personnes. Les études consacrées à la généalogie de ces technologies, comme l’anthropométrie, la photographie judiciaire ou la dactyloscopie, et à la socio-histoire des sciences de l’identification sont encouragées. Les dynamiques propres au milieu savant dans lequel se sont développées ces technologies restent encore peu documentées. De multiples champs scientifiques se rencontrent au carrefour des sciences de l’identification. Il s’agira de mieux comprendre l’influence de certaines sciences comme l’anthropologie, la médecine et la médecine légale, ainsi que celle de savants issus de branches aussi diverses que la bibliographie, la chimie ou les sciences naturelles. Les incidences du recours aux nouvelles techniques d’identification dans les procédures de l’enquête judiciaire figure également parmi les pistes possibles d’investigation.

 

- Les pratiques de l’identification. Une attention particulière sera accordée aux pratiques de l’identification. Dans le champ policier, l’interaction entre les différentes forces investies dans le travail d’identification mérite d’être analysée rigoureusement, en particulier à partir de cas d’études locales qui manquent à la connaissance des pratiques. L’enseignement des techniques d’identification et leurs apprentissages, la mise en place d’une didactique particulière et les enjeux de la formation des agents pourront être également considérés. Plus globalement, la transmission d’un ensemble de savoirs, la mise en pratique de ces connaissances, l’organisation des institutions qui contribuent à leur diffusion, les dispositifs réglementaires et le travail quotidien des agents pourront faire l’objet de traitements approfondis. Cet appel à contribution souhaite réunir des articles de 30 000 signes environ rédigés en français ou en anglais qui apparaîtront sur le site en ligne Alphonse Bertillon et l’identification des personnes, 1880-1914 hébergé par la plate-forme Criminocorpus. Portail sur l’histoire de la Justice, des crimes et des peines. Les articles sélectionnés seront mis en ligne sous format html et pourront être accompagnés d’un appareil iconographique et documentaire. Les auteurs intéressés doivent envoyer un résumé limité à 3 000 signes avant le 1er mai 2010 à des fins d’évaluation par les coordinateurs. Les articles devront être remis à la date du 1er octobre 2010 et leur mise en ligne intégrale est prévue pour le 1er janvier 2011. Une édition des articles publiés en ligne est envisagée courant 2011 sous la forme d’un volume publié en français ou en anglais.

 

Les résumés doivent être envoyés par e-mail à : projetbertillon@gmail.com

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18 avril 2010 7 18 /04 /avril /2010 14:38
Communiqué:

Enfin un conseiller en charge du dossier des psychologues
 au cabinet de la Ministre de la santé et des sports

 

Des rendez-vous de travail sont proposés.

 

À partir des résultats de l’étude juridique que nous avons fait réaliser fin 2009, nous avions rendez-vous, en ce début avril, au ministère afin d’échanger avec R. Le Joubioux, conseiller en charge du dossier des psychologues, sur la place de notre profession dans les champs dont le ministère de la santé a la charge.

 

La rencontre s’est d’emblée située au niveau de la profession de psychologue au sens le plus complet de sa définition (cf. structure de la classification internationale type de professions, 2008 (CITP-08) « professions intellectuelles et scientifiques, spécialistes de la justice, des sciences sociales et de la culture »). Notre interlocuteur reconnait également la « matrice » de la profession de psychologue en France (Titre, formation universitaire, diplôme national) et ses déclinaisons nombreuses de fonctions possibles dont celle de psychothérapie.

 

Pour R. Le Joubioux, relayant la position de la Ministre, la sécurité des prestations apportées aux patients est un souci constant et l’exercice de la psychologie ne peut être que l’affaire des psychologues diplômés.

 

Aujourd’hui, la loi dit clairement qui est psychologue, reste donc à spécifier davantage ce que font les psychologues dans les multiples champs où ils interviennent. Pour R. Le Joubioux, psychologue n’est pas une profession de santé. Il se positionne clairement pour une définition qui ne se situe pas au niveau de chaque champ d’intervention, mais en amont, au plan de la définition même de la profession. Il rejoint là le positionnement du SNP.

 

Sur la question de l’organisation de la profession, nécessaire à la mise en place d’une déontologie opposable et  d’une liste professionnelle non dépendante de la santé, R. Le Joubioux estime nécessaire de réfléchir à d’autres possibilités que l'ordre professionnel. Il nous fera des propositions.

 

Le ministère de la santé est donc prêt à apporter, par son intermédiaire, sa pierre à l’édifice sans pour autant, et R. Le Joubioux le souligne, devoir être le pilote de l’opération qui doit forcément se situer à un niveau interministériel, ce que ne cesse de souhaiter le SNP.

 

Rendez-vous est proposé dans le mois qui vient pour mettre cette question au travail, à charge pour le SNP de prendre d’autres contacts avec le maximum d’interlocuteurs afin d’impulser cette réflexion interministérielle indispensable mais particulièrement difficile à mettre en œuvre.

 

 

Pour la délégation,

Jacques Borgy, Secrétaire général.

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16 avril 2010 5 16 /04 /avril /2010 10:25
Lu pour vous :
La rémunération des hommes politiques est un sujet quelque peu tabou en France.
D'ailleurs, dans le jargon officiel, nos hommes politiques (élus ou nommés) touchent des indemnités de fonctions et non pas des salaires. Auxquels s'ajoutent des avantages loin d'être négligeables.

Voici les salaires bruts perçus par nos politiques en 2009

Un député: 7008€

Une partie de sa rémunération (25 % environ du montant global) échappe à l'imposition du fisc. Il peut cumuler cette rémunération avec d'autres fonctions locales dans la limite de 2722€ mensuels.
En outre, il bénéficie d'une série de privilèges: accès gratuit au réseau SNCF (première classe), quarante allers-retours en avion (par an) entre Paris et sa circonscription, six allers-retours en France métropolitaine hors circonscription, taxis gratuits à Paris, ligne téléphonique et courrier.

  
Un sénateur: 7008€

Comme son homologue de l'Assemblée nationale, 25 % de la rémunération d'un sénateur n'est pas imposable. Comme un député, il ne peut pas recevoir de ses mandats locaux plus de 2722€. Cependant, le salaire net d'un sénateur est légèrement supérieur à celui d'un député (5424€ contre 5178€). 
La raison? les sénateurs cotisent moins à leur caisse de retraite... Ce sont les mystères des arcanes du pouvoir.
Mêmes avantages qu'un député.

Un député européen: 7665€

Jusqu'en 2009, les eurodéputés touchaient l'équivalent des indemnités perçues par les parlementaires de leur pays respectif. Ainsi, un député européen hongrois touche 840€ mensuels contre 12 434€ pour son homologue italien, le record d'Europe. Pour pallier à ce déséquilibre, depuis les légisaltives européennes de 2009, tous les députés touchent le même traitement.
Les eurodéputés peuvent aussi compter sur une enveloppe supplémentaire de 4202€ mensuels de frais de mandat et de 298€ par jour de frais de bouche et de logement.
Les frais de déplacements leur sont remboursés.

Le Président de la République: 22249€

Le président de la République est le seul élu dont la rémunération n'est pas fixée par la loi mais par le palais de l'Elysée lui-même, puis entérinée par un vote du Parlement.
Pour assurer ses déplacements, le chef de l'Etat dispose en outre de deux Airbus A 319 CJ, de deux Falcon 900 et de quatre Falcon 50.
Pour sa villégiature, il peut profiter de plusieurs résidences de la présidence: fort de Brégançon, domaines de Souzy-la-Briche et de Rambouillet...
Logement de fonction à l'Elysée et voiture avec chauffeur. 

Un maire: de 636 à 5425€

Il touche une indemnité de fonction selon la taille de la ville. C'est le conseil municipal qui vote l'indemnité du maire. Elle peut aller de 636€ (pour les villes de moins de 500 habitants) à 5425€ pour les édiles des municipalités de plus de 100 000 habitants.
Le maire d'une ville de 10 000 à 20 000 habitants peut toucher jusqu'à 2432€.

Un ministre: 14017€

Son allocation mensuelle pour frais d'emploi est définie par le Premier Ministre. La rémunération et les indemnités des fonctions locales d'un ministre ne doivent pas excéder 5177€.
25% de sa rémunération n'est pas imposable.
Logement de fonction ou prise en charge par l'Etat d'un logement d'une superficie maximale de 80 m² plus 20 m² par enfant à charge.
Autre avantage? Il touche son traitement mensuel pendant six mois s'il ne retrouve pas d'emploi après sa sortie du gouvernement.
Accès gratuit à la SNCF (1ère classe), voiture de fonction avec chauffeur, lignes téléphoniques...

Un Secrétaire d'Etat: 13316€

Surprise! Un secrétaire d'état, la plupart du temps inconnu de ses concitoyens, gagne tout de même plus de 13 000€. Cette allocation mensuelle pour frais d'emploi est définie par le Premier ministre. La rémunération et les indemnités de ses fonctions locales ne doivent pas excéder 1,5 fois le traitement ministériel.
Logement de fonction ou prise en charge par l'Etat d'un logement d'une superficie maximale de 80 m² plus 20 m² par enfant à charge.
Accès gratuit à la SNCF (1ère classe), voiture de fonction avec chauffeur, lignes téléphoniques...

Le Premier ministre: 21206€

Eh oui, le Premier ministre est presque aussi bien loti que le Président de la République en matière de finances. Surprenant? non.
Plafonnement des rémunérations et des indemnités des fonctions locales: 1,5 fois le traitement ministériel. 25% de sa rémunération n'est pas imposable.
En outre, le chef du gouvernement dispose d'un logement de fonction à Matignon mais aussi de lieux de villégiature pour les week-ends: le pavillon de la Lanterne dans le parc du Château de Versailles, un bâtiment du XVIIIe siècle avec tennis et piscine et le château de Champs-sur-Marne, principalement utilisé par les hôtes étrangers du gouvernement.
Accès gratuit à la SNCF (1ère classe), voiture de fonction avec chauffeur, lignes téléphoniques...

Un conseiller régional: 1489 à 2606€

Mieux vaut exercer ses fonctions dans une région bien fournie en habitants. Ainsi un conseiller régional élu (élections régionales) dans une région de moins de 100 000 habitants peut recevoir une indemnité de fonction de 1489€.
Ceux qui ont la chance d'exercer leurs fonctions dans une région de plus de 3 millions d'habitants (Ile-de-France) touchent le pactole: jusqu'à 2606€.
Il exerce son mandat pendant six ans.

Un président du conseil régional: 5398€

Elu par le conseil régional pour un mandat de six ans, le président dirige les débats de l'assemblée régionale. Chef de l'exécutif, il prépare les délibérations, est responsable de leur exécution, ordonne les dépenses, prescrit les recettes, gère le patrimoine de la collectivité territoriale et dirige les services de la Région.
Il peut toucher jusqu'à 5398€.

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14 avril 2010 3 14 /04 /avril /2010 10:34

 

Le Ministre du Travail, des solidarités et de la Fonction Publique a présenté l’Agenda Social de la Fonction Publique pour 2010, accompagné du Secrétaire d’Etat à la Fonction Publique.

 

Le Ministre est d’abord intervenu sur les sujets qu’il faut clore en 2010.

 

Le groupe de travail sur les non-titulaires doit terminer ses travaux autour d’un meilleur emploi des contractuels, une meilleure séparation entre CDD et CDI et fonctionnaires titulaires, un renforcement de la mobilité des contractuels et une étude de titularisations possibles selon les ministères.

 

En matière de recrutement le Gouvernement s’engage à généraliser la RAEP (reconnaissance des acquis de l’expérience professionnelle) dans l’ensemble des concours de l’Etat. Un groupe de travail est en cours également à la territoriale.

 

Le Gouvernement propose de développer des fusions de corps interministérielles permettant une plus grande mobilité.

 

En matière de santé au travail il faut que l’ensemble des textes soit sortis fin 2010.

 

Un groupe de travail sur la place des femmes dans le Fonction Publique sera mis en place.

 

Un autre groupe de travail est envisagé sur les valeurs de la Fonction Publique.

 

 

Ø      Le Dialogue Social

 

La loi sortira fin mai et l’ensemble des textes réglementaires devront être publiés avant fin 2010.

 

Le calendrier électoral serait avancé à la fin du 1er semestre 2011 pour l’Etat et l’Hospitalière, la Territoriale étant appelée à voter lors des élections générales de 2015. L’autre hypothèse serait des élections fin 2012.

 

Les moyens syndicaux seront traités dans le second semestre en commençant par la promotion interne des syndicalistes.

 

 

Ø      Les négociations salariales

 

Elles seront générales et traiteront du point d’indice, mais surtout des régimes indemnitaires, un bilan du précédent accord sera établi fin mai-début juin et la négociation aura lieu début juillet. L’action sociale pourrait faire partie de cette négociation notamment l’aide ménagère à domicile des retraités.

 

 

Ø      Les retraites

 

Il faut tenir compte des spécificités de la Fonction Publique et d’une justice nécessaire entre le Public et le Privé et entre régimes du Public.

 

  

 

En réponse, les FP-CGC se sont élevées violemment contre le projet de calendrier concernant les élections dans la Fonction Publique. Elles ont rappelé que l’échéance de 2011 ne permettait pas de respecter la règle des 2 ans de présence des organisations syndicales avant de pouvoir se présenter.

 

Les FP-CGC ont remercié les organisations syndicales qui continuent à militer pour des élections générales en 2013 (UNSA-CFTC-FO) et ont regretté l’arrogance d’une organisation syndicale qui souhaite voir disparaître plusieurs organisations syndicales (CFDT).

 

Les FP-CGC ont demandé que les négociations salariales traitent essentiellement de la valeur du point tenant compte du retard pris ces dernières années.

Il faut réinscrire le sujet des grilles notamment de l’encadrement. La partie indemnitaire ne devra faire l’objet d’une négociation pour les FP-CGC que s’il y a intégration d es primes dans le calcul de la retraite.

En ce qui concerne les valeurs, les FP-CGC souhaitent un débat sur les valeurs et les missions concomitamment.

 

En ce qui concerne les retraites, les FP-CGC ont souhaité que l’on manie le concept de justice privé-public en tenant compte de la notion de taux de remplacement par rapport à la dernière rémunération.

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12 avril 2010 1 12 /04 /avril /2010 09:25

Le ministre du travail, de la solidarité et de la fonction publique prépare et met en œuvre la politique du Gouvernement dans les domaines du travail, des relations sociales, de la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles, des droits des femmes, de la parité et de l'égalité professionnelle, de la politique de la ville et de la fonction publique. Sous réserve des compétences du ministre d'Etat, ministre de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de la mer, en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat, du ministre du budget, des comptes publics et de la réforme de l'Etat, de la ministre de la santé et des sports et du ministre de la jeunesse et des solidarités actives, il prépare et met en œuvre la politique du Gouvernement dans le domaine de l'action sociale et de la protection sociale.
A ce titre :
1° Il prépare et met en œuvre les règles relatives aux conditions de travail, à la négociation collective et aux droits des salariés ;
2° Il prépare et met en œuvre la politique du Gouvernement relative à la famille, à l'enfance, aux personnes âgées et aux personnes handicapées. Il est compétent en matière de professions sociales ;
3° Il prépare et met en œuvre les règles relatives aux régimes de sécurité sociale et aux régimes complémentaires en matière d'assurance vieillesse, d'accidents du travail et de maladies professionnelles, de prestations familiales ainsi que celles relatives à la gestion administrative des organismes de sécurité sociale ;
4° Il prépare et met en œuvre la politique relative aux quartiers en difficulté. Il a la charge de la politique de rénovation urbaine, qui a pour objet de réduire les inégalités sociales dans le cadre du programme national de rénovation urbaine ;
5° Sous réserve de la compétence du Premier ministre en matière d'encadrement supérieur de l'Etat, il prépare et met en œuvre la politique en matière de fonction publique. Il veille au respect des droits et obligations de l'ensemble des fonctionnaires ainsi que des principes régissant leur carrière.
Il conduit la politique de rénovation de la gestion des ressources humaines dans les administrations publiques ainsi que la politique salariale et des pensions dans la fonction publique. Il assure la coordination des règles statutaires et indiciaires particulières.
Il contresigne les décrets relatifs au statut et à la rémunération des agents mentionnés à l'article 2 de la loi du 13 juillet 1983 susvisée.
Il préside le Conseil supérieur de la fonction publique de l'Etat et l'Observatoire de l'emploi public.


I. ― Le ministre du travail, de la solidarité et de la fonction publique a autorité sur :
― la direction générale du travail ;
― la direction générale de l'administration et de la fonction publique, conjointement avec le Premier ministre ;
― la direction générale de la cohésion sociale, conjointement avec le ministre d'Etat, ministre de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de la mer, en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat, le ministre de l'économie, de l'industrie et de l'emploi et le ministre de la jeunesse et des solidarités actives ;
― la direction de la sécurité sociale, conjointement avec le ministre de la santé et des sports et le ministre du budget, des comptes publics et de la réforme de l'Etat ;
― le secrétariat général du comité interministériel des villes ;
― la direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques, conjointement avec le ministre de l'économie, de l'industrie et de l'emploi ;
― la direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques, conjointement avec le ministre de la santé et des sports et le ministre du budget, des comptes publics et de la réforme de l'Etat ;
― l'inspection générale des affaires sociales, conjointement avec le ministre de la santé et des sports ;
― le secrétaire général des ministères chargés des affaires sociales, conjointement avec le ministre de la santé et des sports ;
― la direction de l'administration générale et de la modernisation des services ;
― la direction des ressources humaines, conjointement avec le ministre de la santé et des sports ;
― la direction des affaires financières, juridiques et des services, conjointement avec le ministre de la santé et des sports ;
― la délégation aux affaires européennes et internationales, conjointement avec le ministre de la santé et des sports ;
― la délégation à l'information et à la communication, conjointement avec le ministre de la santé et des sports ;
― le service à compétence nationale « opérateur national de paye », conjointement avec le ministre du budget, des comptes publics et de la réforme de l'Etat.
II. ― Il dispose de la délégation générale à l'emploi et à la formation professionnelle et, en tant que de besoin, de la direction générale de l'offre de soins et de la direction générale de l'Institut national de la statistique et des études économiques.
III. ― Pour l'exercice de ses attributions en matière de fonction publique, il dispose, en tant que de besoin, de la direction générale des collectivités locales, de la direction générale des finances publiques et de la direction du budget. Il peut faire appel à la Caisse nationale de retraite des agents des collectivités locales. Les services des divers départements ministériels, ainsi que les corps d'inspection et de contrôle pour toute étude ou mission entrant dans sa compétence, sont mis à sa disposition en tant que de besoin.
IV. ― Pour l'exercice de ses attributions relatives à la ville, il dispose, en tant que de besoin, des directions et services des ministères qui concourent à la préparation et à la mise en œuvre de la politique de la ville.
V. ― Pour la gestion de la direction générale de l'administration et de la fonction publique, il dispose du secrétariat général mentionné au décret du 28 juillet 2006 susvisé, de la direction des personnels et de l'adaptation de l'environnement professionnel et de la direction des affaires juridiques du ministère de l'économie, de l'industrie et de l'emploi et du ministère du budget, des comptes publics et de la réforme de l'Etat.

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11 avril 2010 7 11 /04 /avril /2010 12:37

Dans un document de travail publié le 24 mars 2010, le Conseil d’orientation des retraites (COR) évalue l’impact, pour les prochaines générations de retraités, des récentes évolutions démographiques (allongement de l’espérance de vie à 60 ans, de 1 an tous les 10 ans), combinées à l’application du principe selon lequel le rapport établi en 2003 entre la durée de cotisation requise et la durée moyenne de retraite doit être gardé constant, jusqu’en 2020 (loi du 21 août 2003).

Selon eux, afin de respecter ce principe, la génération née en 1960 et atteignant 60 ans en 2020, devrait cotiser 166 trimestres (41,5 ans) pour obtenir une retraite à taux plein. Analysant le comportement des actuels retraités, le COR retient que l’âge de liquidation (à partir duquel la pension est versée) est nettement plus élevé pour les anciens salariés du privé que pour ceux du public (61,3 ans contre 57,5 ans). En revanche, les âges de fin d’emploi (à partir desquels les personnes ne travaillent plus et peuvent être dans des situations diverses : chômage, préretraite, etc) sont proches (respectivement 58,8 ans et 58,2 ans).

Pour le Conseil d’orientation des retraites, les caractéristiques des personnes qui viennent de partir à la retraite (âge de liquidation et durée de cotisation) ne peuvent cependant pas nous renseigner sur les comportements qu’adopteront les personnes qui partiront à la retraite à moyen et long terme. En effet, l’instauration en 1953 de la scolarité obligatoire jusqu’à 16 ans, la tendance à la prolongation des études, et les difficultés d’accès au premier emploi retardent l’âge de la première cotisation et du premier trimestre validé pour la retraite, réduisant d’autant la durée d’assurance validée à divers âges au fil des générations. Le prochain rapport du COR (relatif aux ressources du système de retraite et au niveau des pensions) sera rendu public le 14 avril 2010.

 

http://www.cor-retraites.fr/article367.html

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10 avril 2010 6 10 /04 /avril /2010 09:18

AGENT DE CONSTATATION

surveillance

CONCOURS COMMUN DE CATEGORIE C

https://concoursc.bercy.gouv.fr/portail/index.jsp 

 

(BEPC)

Date d’ouverture des pré-inscriptions par Internet et de début de retrait des dossiers d’inscription

3 mai 2010

 

Date de clôture des pré-inscriptions par Internet et date limite de retrait des dossiers d’inscription

Date de clôture des validations d'inscription par Internet et date limite de dépôt des dossiers d’inscription

14 juin 2010

 

Dates des épreuves écrites d'admissibilité

15 septembre 2010

 

Date des résultats d'admissibilité

9 novembre 2010

 

Dates des épreuves orales d'admission

Du 13 au 17 décembre 2010

 

Date des résultats d'admission

7 janvier 2011

 

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9 avril 2010 5 09 /04 /avril /2010 09:59
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8 avril 2010 4 08 /04 /avril /2010 12:34

8 avril 2010

Les infirmières sont des ingrates. Bachelot leur accorde un treizième mois, et elles ne sont pas contentes. Bachelot leur permet de profiter de cette revalorisation cinq ans de plus, et elles ne pensent qu’à leur retraite.

Les infirmières sont des menteuses. Elles prétendent qu’une IDE retraitée sur 4 est en invalidité, et que leur durée de vie est inférieure à celle d’une autre professionnelle. Elles racontent qu’une nouvelle diplômée sur deux arrête de travailler dans les cinq ans qui suivent leur diplôme.

Mais Roselyne Bachelot les a démasquées mercredi 7 avril 2010, en déclarant à l’Assemblée Nationale : "Est-ce que je peux rappeler que le taux de ceux qui partent à la retraite avec une invalidité est de 6,7% dans la totalité de la fonction publique hospitalière et de 4,7% pour les infirmières ? Est-ce que je peux rappeler que la gravité de l’invalidité ne cesse de baisser pour les infirmières ?", a interrogé Mme Bachelot. http://www.assemblee-nationale.fr/1... (cliquer sur accès vidéo du 7 avril, et déplacer le curseur pour aller sur 40 mn (Bachelot parle 2 mn)

 

la suite de l'article ici : http://www.syndicat-infirmier.com/Penibilite-infirmiere-les-contre.html

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8 avril 2010 4 08 /04 /avril /2010 09:33

 

La ministre de la Santé Roselyne Bachelot a officialisé la naissance des Agences régionales de santé (ARS) chargées de centraliser et mettre en oeuvre l'ensemble de la politique de santé et médico-sociale dans les régions sous le contrôle direct du gouvernement. Elles auront également un rôle majeur dans la réorganisation hospitalière.

 

Cette mesure, prévue par la loi "Hôpital, patients, santé et territoire (HPST)", est critiquée par plusieurs syndicats qui y voient une centralisation et une remise en cause de l'offre de santé publique au profit d'une logique purement comptable.

Mme Bachelot doit présenter le dispositif, jeudi, lors d'un point de presse en présence de la secrétaire d'Etat chargée de la Famille Nadine Morano et de la secrétaire d'Etat chargée des Aînés Nora Berra.

 

Les ARS, au nombre de 26 soit une par région, prendront la place des actuelles Agences régionales d'hospitalisation (ARH), mais également des Directions régionales des affaires sanitaires et sociales (DRASS) ou encore des Unions régionales des caisses d'assurance-maladie (URCAM).

 

Selon le ministère de la Santé, les ARS seront "chargées d'adapter la politique de Santé publique aux problématiques spécifiques des régions dans les secteurs de la médecine de ville, de l'hôpital et du médico-social".

 

Leur "charge de compétences" concernera aussi bien les différentes professions de santé, la prise en charge ambulatoire, l'hôpital, le secteur médico-social, la prévention et la promotion de la santé, et la sécurité sanitaire.

 

Les directeurs généraux des 26 ARS ont été nommés mercredi en conseil des ministres. Parmi eux, figure l'ancien ministre socialiste de la Santé Claude Evin, qui prend la tête de l'ARS d'Ile-de-France.

 

Cette centralisation, dans le cadre d'une loi contestée qui a provoqué des manifestations au printemps 2009, suscite des réserves de certains syndicats et personnalités de l'hôpital public.

 

"Les ARS seront des établissements publics autonomes pilotés par un directeur nommé en conseil des ministres", rappelle la CGT dans un communiqué. Et pour l'organisation syndicale, "il s'agit bien d'une réforme lourde qui bouleverse en profondeur les services de l'Etat et de la Sécurité sociale", avec "l'objectif" d'une "maîtrise purement comptable des dépenses de santé".

 

Selon le syndicat, "l'administration se met en ordre de marche pour fermer des services et supprimer des milliers de lits dans les établissements de santé. Sa mission première est de passer d'un système national de santé censé répondre aux besoins locaux à un système régional de réduction drastique de l'offre de soins".

 

La loi HPST a "opéré une 'verticalisation' et une politisation de la gestion hospitalière. Désormais, les médecins n'ont plus qu'un avis consultatif. Le directeur a seul le pouvoir de décision. Mais ce directeur est nommé et révocable à tout moment, sans droit d'appel, par le directeur de l'ARS, lui-même nommé et révocable en conseil des ministres", déplore de son côté le Pr André Grimaldi, chef du service de diabétologie de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, l'un des porte-parole du mouvement du printemps 2009 contre la loi Bachelot.

 

Pour le président de l'Association des médecins urgentistes de France (AMUF), Patrick Pelloux, "la création des ARS, directement liées au pouvoir du chef de l'Etat est, dans son organisation actuelle, la reconstitution de l'Empire".

 

Selon lui, "tout va être fondu dans une immense usine à gaz. Derrière la création des ARS, c'est toute la solidarité de la nation qui va être engloutie dans un grand système qui va pourrir les situations socio-médicales (...) Comme la création de 'Pôle emploi' a cassé l'organisation pour l'aide à l'emploi, la destruction du service public sanitaire et social est en cours".

 

La CFDT, de son côté dénonce dans les modalités de création des ARS, un "passage en force" et une "absence de dialogue social". AP

 

 

 

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