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Fédération des Fonctions Publiques-CGC

15-17, rue Beccaria

 – 75012 PARIS –

Métros :

Gare de Lyon/Faidherbe Chaligny/ Ledru Rollin 

Tél  :  01.44.70.65.90

Fax :  01.44.70.65.99

Mail : ufcfp.cgca twanadoo.fr

18 mai 2009 1 18 /05 /mai /2009 11:02

Quatre postes ouverts .

Postulez avant le 1er juillet !

http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000020530437&dateTexte=&categorieLien=id

Pour postuler, les candidats doivent remplir les conditions suivantes :
― être magistrat de l'ordre judiciaire, fonctionnaire civil ou militaire de l'Etat, de la fonction publique territoriale ou de la fonction publique hospitalière ;
― appartenir à un corps de catégorie A ou assimilé ;
― justifier, au 31 décembre de l'année considérée, d'une durée minimum de dix ans de services publics ou de services accomplis dans un organisme relevant du contrôle de la Cour des comptes ou des chambres régionales et territoriales des comptes.
Les agents non titulaires de l'Etat, des collectivités territoriales et de la fonction publique hospitalière ne peuvent pas prétendre à une nomination au titre du tour extérieur.
En outre, les candidats doivent :
― soit être au moins titulaires du grade de début de l'un des corps recrutés par la voie de l'Ecole nationale d'administration ;
― soit être titulaires d'un grade ou occuper un emploi dont l'indice terminal est au moins égal à l'indice brut 780 ;
― soit, s'ils sont militaires, avoir atteint au moins les grades de commandant ou de capitaine de corvette ou assimilés.
Pour la sélection des conseillers de chambre régionale des comptes au titre de l'année 2008, les conditions ci-dessus énumérées seront appréciées à la date du 31 décembre 2008.
Pour la sélection au titre de l'année 2009, les conditions ci-dessus énumérées seront appréciées à la date du 31 décembre 2009.

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17 mai 2009 7 17 /05 /mai /2009 20:56

 

Depuis maintenant plusieurs mois, nos huit organisations syndicales de la Fonction

publique portent ensemble des revendications et des exigences.


Avec les personnels, elles continuent d’exiger :

L’arrêt de la politique aveugle de suppressions d’emplois, avec un moratoire immédiat

sur celles contenues dans le budget 2009 et celles prévues en 2010,

Le retrait des articles relatifs au «

bénéfice de la réorientation professionnelle », à la

«

généralisation du cumul d’emplois à temps non complet » et au « remplacement et

intérim

» du projet de loi relatif à la mobilité,

Le retrait de projets porteurs de lourds reculs pour la population et les personnels, et

qui se traduisent notamment par des délocalisations et des fermetures massives de

services de proximité, et l’aggravation des conditions de travail.

Avec les personnels, elles demandent l’ouverture de négociations portant sur :

L’augmentation significative de la valeur du point et la réévaluation de l’ensemble de

la grille indiciaire pour améliorer la carrière des agents,

Les moyens nécessaires à la pérennisation du financement des missions publiques

en lieu et place de l’actuelle politique d’austérité imposée aux services de l’Etat, aux

collectivités locales et aux établissements hospitaliers.

Face à la révision générale des politiques publiques (RGPP), elles rappellent leur

détermination pour le développement de services publics de qualité, dotés de tous les

moyens nécessaires pour répondre encore mieux aux besoins sociaux et de solidarité.

Le gouvernement s’obstine dans sa politique à l’encontre de la Fonction publique et des

personnels fonctionnaires et agents publics, dans un contexte de crise qui exige plus et

mieux de service public tant pour les usagers que pour les personnels.

 

C’est pourquoi les huit organisations syndicales de la Fonction publique réunies le

6 mai s’inscrivent pleinement dans l’appel solennel lancé au plan

interprofessionnel.

Elles appellent les personnels à participer massivement aux journées du 26 mai et

du 13 juin.

Elles soutiennent les mobilisations dans les différents secteurs de la Fonction

publique.

Fait à PARIS, le 13 mai 2009

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16 mai 2009 6 16 /05 /mai /2009 15:52
Huit organisations syndicales CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FO, FSU, Solidaires, Unsa ont publié le communiqué communu suivant :

Le 1er Mai 2009 a été une journée historique tant en raison de l’unité des huit organisations syndicales, qu’en raison de l’ampleur de la mobilisation au travers de plus de 280 rassemblements dans toute la France.

Troisième mobilisation à l’appel des huit organisations syndicales en quatre mois, ce 1er mai témoigne d’un enracinement de la mobilisation et de la détermination des salariés, demandeurs d’emploi et retraités à exprimer leurs revendications et à obtenir des réponses. Le gouvernement et le patronat auraient tort de les traiter par le déni et le mépris, alors que la crise, le chômage, les licenciements, les suppressions d’emploi et les politiques de fragilisation des services publics les percutent de plein fouet.

C’est pourquoi les organisations syndicales appellent solennellement le gouvernement et le patronat à prendre en compte l’ampleur de ces rassemblements qui expriment inquiétude, désarroi et profond sentiment d’injustice. Sur la base de leur déclaration commune du 5 janvier, elles préciseront, dans les prochains jours, des propositions sur lesquelles elles attendent des réponses rapides du gouvernement et du patronat.

Les huit organisations syndicales appellent les salariés à faire du 26 mai 2009 une journée de mobilisations décentralisées dans des modalités diverses en fonction des réalités locales et visant à la participation du plus grand nombre.

Elles soutiennent les manifestations syndicales européennes de la mi-mai.

Les huit organisations syndicales appellent aussi à une grande journée de manifestations dans toute la France le 13 juin 2009.

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15 mai 2009 5 15 /05 /mai /2009 15:41
La grand messe LMD du 5 mai au ministère fait suite à celle qui a été organisée le 18 novembre 2008 : depuis 30 ans que les infirmières attendent la reconnaissance universitaire de leurs études, elles doivent se contenter d’un simple "grade" sans "diplôme" de Licence, avec en prime une baisse de leur temps de formation !

Nous ne pouvons que nous satisfaire des annonces de Nicolas Sarkozy et Roselyne Bachelot : reconnaissance Licence et passage en catégorie A ! Hélas, l’intendance va dans l’autre sens, avec des services ministériels qui nous proposent aujourd’hui un programme de dévalorisation des études d’infirmières pour la rentée de septembre 2009 :
  la formation de 38 mois depuis 1992 va être réduite à 34 mois : économie de 4 mois de formation pour tous, et de 4 mois de salaire pour les promotions professionnelles
  la durée d’étude de 4.760 heures depuis 1979 (directives européennes sur un minimum de 4.600 heures) va être réduite à 4.200 heures
  la formation reconnue au niveau licence, mais avec un programme de formation comportant 40 % de temps de travail personnel virtuel (1.200 heures sur les 3.000 enseignées en IFSI)
  une simple reconnaissance de "grade de licence", via un partenariat entre les IFSI et les Universités, qui prouve bien que nous ne serons pas en "universitarisation", et nous n’aurons pas de "diplôme de licence"

La Fédération santé CFE-CGC exige une véritable filière professionnelle LMD dans le cadre d’un diplôme, et non un simple grade de licence. Ainsi, il est incompréhensible de nous dire qu’une filière en sciences infirmières est irréalisable en France, alors qu’elle existe déjà dans de nombreux pays d’Europe, sans parler du Liban et de l’Afrique francophone.

Pour la Conférence des Présidents d’Université, les Ecoles de sages-femmes vont pouvoir être rapidement intégrées à l’université, mais pas les IFSI : selon la position votée par l’assemblée générale du 16 avril 2009 "la CPU considère que la délivrance du grade de licence constitue un compromis permettant l’engagement du processus d’universitarisation de ces formations, tout en permettant la poursuite de la délivrance du diplôme d’État en soins infirmiers."

Le Président de la commission « santé » de la CPU, Yvon Berland a indiqué que « la réforme sera appliquée à la rentrée prochaine pour la formation en soins infirmiers, et probablement à la rentrée 2010 pour les kinésithérapeutes et les orthophonistes... A la fin de leur cursus, les élèves infirmiers obtiendront, en plus de leur diplôme d’exercice, le grade de licence, et non le diplôme de licence. En effet, il n’est pas possible d’attribuer deux diplômes pour la même formation, et priorité est donnée au DE. » Pourtant les ministres de la santé et de l’enseignement supérieur se sont engagés sur le caractère « double diplômant » des études d’infirmières !

Le syndicat infirmier de la CFE-CGC trouve curieux que ce qui est possible pour les Ecoles de sages-femmes, ne le soit pas pour les paramédicaux ! Deux poids, deux mesures ?

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14 mai 2009 4 14 /05 /mai /2009 10:53
.

L’opération Ville, Vie, Vacances a pour objectif de faciliter l’insertion dans la vie de la cité des jeunes âgés de 11 à 18 ans et des jeunes majeurs de moins de 26 ans issus de milieux défavorisés.

Depuis les lettres ministérielles des 24 février 2000 et du 5 avril 2001, le bénéfice du programme Ville Vie Vacances est ouvert à l’ensemble des départements français.

Les collectivités locales, les administrations publiques ainsi que les associations sont associées dans la mise en place du dispositif qui ne peut en revanche, être appliqué par des entreprises privées.

Ce dispositif est mis en place au cours des congés scolaires pour une durée limitée à 20 jours maximum pour les congés d’été (juillet, août, septembre) et 10 jours pour chacune des autres périodes de congés, par jeune concerné et par an.

Les sommes versées à des professionnels chargés de coordonner un projet intercommunal ou inter - associatif ou de renforcer l’encadrement d’une opération sont assujetties aux cotisations et contributions de Sécurité sociale.

Les sommes allouées aux jeunes âgés de 16 ans à moins de 26 ans ayant la qualité de stagiaires de la formation professionnelle continue sont assujetties aux cotisations de sécurité sociale sur la base de l’assiette forfaitaire fixée en application de l’arrêté du 24 janvier 1980.
 
Cotisations forfaitaires :
Date d'effet
Base forfaitaire
Maladie maternité CSA
Vieillesse
Accident du Travail (1)
Allocations Familiales
TOTAL
01/01/2009
1,46 €
0,20 €
0,24 €
0,06 €
0,08 €
0,58 €
(1) basé sur Risque 85.3HA correspondant à un taux accident du travail de 3,70% en 2009
 
Par contre, ces sommes ne sont pas assujetties à la contribution sociale généralisée (CSG) ni à la contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS).

Les sommes versées aux autres jeunes, c’est-à-dire à ceux ne remplissant pas les conditions susvisées doivent être considérées comme des aides attribuées en considération de situations dignes d’intérêt et exclues de l’assiette des cotisations et contributions sociales (CSG/CRDS) si leur montant n’excède pas 15 euros par jour et par jeune.
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13 mai 2009 3 13 /05 /mai /2009 13:42
Editorial
Martin Malvy
Président

Lieu de débat, de libre expression mais aussi d’actions et de propositions, l’APVF s’affirme de plus en plus comme la grande association de toutes les petites villes de France. Ce n’est donc pas un hasard si aujourd’hui plus de 1000 communes sont rassemblées au sein de notre association qui a su incarner de façon conviviale...


Assises annuelles de l'association des petites villes de France du 14 au 15 mai 2009 à Chinon
Organisateur : APVF
"Le rôle des collectivités territoriales dans la relance économique: quels leviers et quels moyens contre la crise"
Tél. : 01 45 44 00 83
Courriel : ywayolle@apvf.asso.fr
Site : http://www.apvf.asso.fr

Les XIIes Assises de l’APVF auront lieu les 14 et 15 mai prochains, à Chinon en présence notamment

de Gérard Larcher, Président du Sénat,
de Michèle Alliot-Marie, Ministre de l’Intérieur,
d’Alain Rousset, Président de l’ARF,
de Claudy Lebreton, Président de l’ADF,
de Jacques Pelissard, Président de l’AMF,
de Daniel Delaveau, Président de l’AdCF.

L’APVF fêtera à cette occasion ces 20 ans.

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12 mai 2009 2 12 /05 /mai /2009 10:13

BD Handicap 


Dans les prochains jours la CFE-CGC va diffuser le premier numéro d'une série de trois bandes dessinées sur le Handicap.

Cette BD ne s'inscrit pas seulement dans la tradition de la CFE-CGC qui a à plusieurs reprises utilisé ce support, c'est aussi la traduction concrète de son dynamisme et de son implication à faire changer le regard que nous portons sur la personne handicapée et ainsi œuvrer pour l'insertion des travailleurs handicapés.

 Pour en savoir plus: http://www.cfecgc.org/e_upload/pdf/fichebdhandicapchapitre1_indd.pdf

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11 mai 2009 1 11 /05 /mai /2009 15:35

Rachida Dati visite la prison de Saint-Martin-de-Ré en septembre 2008 (Regis Duvignau/Reuters).

La garde des Sceaux doit bientôt quitter le ministère de la Justice. Alors que l'échéance approche, Rachida Dati essuie une nouvelle grogne des personnels de l'administration pénitentiaire, qui bloquent l'abord des prisons ce lundi. En fin de semaine, elle a pourtant bradé une partie des engagements de la France pour satisfaire à leurs exigences.

Ainsi, dans un communiqué daté du 30 avril, la place Vendôme annonce ceci, après avoir reçu les trois syndicats de surveillants :

« Le rythme de la mise en place des règles pénitentiaires européennes va être redéfini afin de mieux prendre en compte les contraintes qu'elles font peser sur les services des établissements. Ce chantier de redéfinition sera achevé le 30 juin prochain. »

 

L'intitulé est un peu flou : il s'agit en fait de soumettre à un moratoire jusqu'à fin juin les engagements de la France en matière de condition carcérale. Les « règles pénitentiaires européennes » (RPE) datent de 2006 et sont nées à l'initiative du Conseil de l'Europe.

On sait que le Conseil de l'Europe, dont les avis n'ont aucune valeur contraignante pour ses quarante-six Etats-membres, est très critique sur l'état des prisons en France. En 2006, l'idée d'un label européen des conditions de détention a pris de l'étoffe, pour harmoniser les normes et aiguillonner les Etats les plus récalcitrants, dont la France. On peut citer par exemple, parmi les préconisations de l'assemblée de Strasbourg :

  • l'accès des détenus au téléphone ;
  • la possibilité de parler à un surveillant 24 heures sur 24 ;
  • un meilleur accès au travail et aux soins.

Même si Paris est régulièrement épinglée pour les conditions de vie derrière les barreaux (en particulier la surpopulation carcérale), la place Vendôme avait fini par adopter un discours un peu volontariste, comme le montrent différentes interventions de Claude d'Harcourt, directeur de l'administration pénitentiaire.

Au choix, les détenus ou les surveillants

Or les surveillants accusaient le gouvernement d'avoir fait le tri dans les « RPE » et privilégié les détenus contre le personnel. C'est encore ce qu'estime Jérôme Capdevelle, au Syndicat national pénitentiaire-FO :

« Les RPE prévoyaient aussi de grosses améliorations des conditions de travail or l'administration centrale a sensiblement orienté ses choix vers les détenus. On ne peut pas raisonnablement décider d'activités supplémentaires sans régler la surpopulation ou le manque de personnel. »

 

La remise à plat de l'engagement de la France vis-à-vis de ce label européen était une vieille exigence des syndicats. En leur donnant raison une poignée de jours avant de partir, Rachida Dati s'est mis à dos une partie du monde associatif, et notamment la FNARS (Fédération nationale des associations d'accueil et de réinsertion sociale).

Nicole Maestracci, à la tête de la fédération, est très déçue :

« C'est n'importe quoi. La France avançait déjà très timidement et de nombreux points n'étaient pas du tout respectés. Pourtant, l'administration pénitentiaire avait commencé un travail plutôt intéressant qui en était à ses débuts : j'ai participé à la première réunion sur la labellisation européenne… c'était en octobre-novembre ! »

 

Des moyens financiers et humains… et pourtant on brade

Pour le porte-parole de Rachida Dati, pas question de dire que cette dernière a sabordé les efforts français. Il s'agit officiellement d'un simple « moratoire » et pas d'une marche arrière. L'occasion surtout pour l'Exécutif de répondre aux personnels pénitentaires mobilisés cette semaine que le ministère sait les entendre. Voici ce que précise le cabinet de la ministre :

« Dans un contexte de rigueur budgétaire, nous avons augmenté le budget de 6,4% en 2008 et 4,1% en 2009. Sans compter le remplacement de tous les fonctionnaires qui partent à la retraite et la création de 1100 postes en 2008 et 1264 en 2009. »

 

Mais, si les efforts budgétaires avaient bien été amorcés au bénéfice des personnels, pourquoi alors avoir mis sous le boisseau les velléités françaises de coller aux normes du Conseil de l'Europe ? Pour Nicole Maestracci, c'est bien le signe qu'on a sacrifié sur l'autel de la négociation syndicale les premiers efforts en matière de politique pénitentiaire.

 

Autre son de cloche : celui du syndicat des directeurs pénitentiaires, la CGC-Direction. Un de ses représentants relève que « c'est bien beau de parler de RPE, encore faut-il vraiment mettre les moyens, alors qu'on crée quelques postes tout en ouvrant de nombreux établissements ». Ce même contact argue que « la plupart des personnels mobiliséssont en fait acquis aux RPE qu'ils voient comme une charte d'action positive et valorisante ».

Sur le terrain, on dit volontiers que Claude d'Harcourt, directeur de l'administration pénitentiaire, aurait du mal à avaler la dernière couleuvre du règne Dati, lui qui avait donné enfin un peu de nerf aux RPE dans l'Hexagone. Rue89 a bien tenté de lui proposer de réagir. Il n'a pas souhaité s'exprimer.

http://www.rue89.com/2009/05/04/rachida-dati-brade-la-condition-penitentiaire-avant-de-partir

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10 mai 2009 7 10 /05 /mai /2009 10:56
On achève bien les chevaux... 

Comprendre le pourquoi du comment disaient les anciens à la campagne. Nous avons dans ces colonnes longuement parlé de la RGPP (Révision générale des politiques publiques) et des coupes sombres que cette approche partisane des services publics et du secteur associatif impose. Des économie sont toujours nécessaires et une meilleure gestion est une bonne chose.

Mais, quelles économies pour quelle gestion ?

Un mot est un mot. Words... words... words... disait Shakespeare. Il y a parfois des mots qui échappent à la pensée. Cela arrive, et c'est humain.

Mais, il y a aussi des mots qui trahissent un profond mépris, ou pire : un cynisme à toute épreuve. Les propos que vous allez lire n'ont pas été tenus par Eric WOERTH (ministre de la fonction publique actuel) comme le laisse supposer le mail à propagation virale qui circule sur Internet et Facebook mais par Renaud Dutreil, alors Ministre de la Fonction Publique et de la Réforme de l'Etat le 20 octobre 2004.

En effet, ces propos avaient été tenus en 2004, et le ministre s'était lâché un peu plus que décrit ici, puisque les termes rapportés étaient : les fonctionnaires en prennent plein la gueule, et qu'il enchaînait dans le sens, ce n'est qu'un début......

Un peu gêné tout de même, (encore que ces gens là soient vraiment sans vergogne, plutôt gêné d'avoir été piégé NLDR), Renaud Dutreil s'était fendu ensuite d'un mail à tous les fonctionnaires d'Etat, leur disant combien il les aimait...

Le texte dans son intégralité :
Les retraités de la fonction publique ne rendent plus de services à la nation. Ces gens-là sont inutiles, mais continuent de peser très lourdement. La pension d'un retraité, c'est presque 75% du coût d'un fonctionnaire présent. Il faudra résoudre ce problème.

Le grand problème de l'État, c'est la rigidité de sa main-d'oeuvre. Pour faire passer un fonctionnaire du premier au deuxième étage de la place Beauvau, il faut un an. Non pas à cause de l'escalier [rires dans la salle], mais des corps. Il y a 1400 corps. 900 corps vivants, 500 corps morts [rires], comme par exemple l'administration des télécoms. Je vais les remplacer par cinq filières professionnelle qui permettront la mobilité des ressources humaines : éducation, administration générale, économie et finances, sécurité sanitaire et sociale. Si on ne fait pas ça, la réforme de l'État est impossible. Parce que les corps abritent des emplois inutiles.

A l'heure actuelle, nous sommes un peu méchants avec les fonctionnaires. Leur pouvoir d'achat a perdu 4,5% depuis 2000.

Comme tous les hommes politiques de droite, j'étais impressionné par l'adversaire. Mais je pense que nous surestimions considérablement cette force de résistance. Ce qui compte en France, c'est la psychologie, débloquer tous ces verrous psychologiques.

C'est sur l'Éducation nationale que doit peser l'effort principal de réduction des effectifs de la fonction publique. Sur le 1,2 million de fonctionnaires de l'Éducation nationale, 800 000 sont des enseignants. Licencier dans les back office de l'Éducation nationale, c'est facile, on sait comment faire, avec Éric Woerth [secrétaire d'État à la Réforme de l'État] : on prend un cabinet de conseil et on change les process de travail, on supprime quelques missions. Mais pour les enseignants, c'est plus délicat. Il faudra faire un grand audit.

Le problème que nous avons en France, c'est que les gens sont contents des services publics . L'hôpital fonctionne bien, l'école fonctionne bien, la police fonctionne bien. Alors il faut tenir un discours, expliquer que nous sommes à deux doigts d'une crise majeure - c'est ce que fait très bien Michel Camdessus , mais sans paniquer les gens, car à ce moment-là, ils se recroquevillent comme des tortues.


En savoir plus
Ne pas oublier que c'est le passage à la LOLF* qui a donné lieu à un effort budgétaire absolument monstrueux dans TOUS les ministères entraînant les suppressions de postes souhaitées. Le projet global était de 500 000 suppressions de postes, barème aujourd'hui dépassé.

*La LOLF (loi organique relative aux lois de finances) a été votée en 2001 sous le gouvernement Jospin qui venait de ratifier tout heureux le traité de Nice qui livrait définitivement l'Europe au "marché". La RGPP en est la suite logique.


Copyright Loi1901.com
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8 mai 2009 5 08 /05 /mai /2009 15:27
Six mois après son entrée en fonctions à la tête de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes), Georges Fenech devrait recevoir dans les prochains jours sa feuille de route officielle du premier ministre, dont il dépend.

S'il n'a pas encore obtenu les derniers arbitrages, l'ancien député a une idée précise des contours qu'il entend donner à la lutte contre les dérives sectaires en France, qu'il souhaite "plus active et plus opérationnelle".

Ses orientations continuent de susciter des craintes.
Ainsi, l'ancien député propose d'établir un "référentiel" des mouvements sur lesquels la Miviludes a été alertée. "Ce n'est en aucun cas une liste au sens de celle de 1995 (publiée par une commission d'enquête parlementaire, elle listait 173 mouvements)", précise-t-il pour parer à toute polémique. "Il s'agit de publier la liste des dossiers que nous avons eu à traiter, avec une description des pratiques qui présentent un danger, et en donnant un droit de réponse aux mouvements mis en cause. Notre volonté est de prévenir le public, pas de stigmatiser les organisations."

"TRIBUNAL D'EXCEPTION"

Destiné à garantir "le respect du contradictoire", ce droit de réponse constitue une nouveauté par rapport aux projets précédents. Il ne suffit pas à rassurer les opposants au principe même d'une liste. "Qu'est-ce qui autorise à dénoncer un groupe entier quand les dérives ne concernent que des individus ?", interroge l'anthropologue Nathalie Luca, auteur d'Individus et pouvoirs face aux sectes (Armand Colin, 2008). "Ce procédé n'existe qu'en France. On s'autorise sur les "sectes" ce que l'on s'interdit pour d'autres organisations."
Mêmes réserves au ministère de l'intérieur qui, au nom de "la liberté de conscience", préfère une politique axée sur la répression d'infractions pénales avérées à la stigmatisation de mouvements potentiellement sectaires. Le ministère propose d'établir "un recensement des infractions pénales".
"Mais la dérive sectaire ne se réduit pas aux enquêtes pénales", défend M. Fenech. "Nous recevons des témoignages de familles dévastées (dans lesquelles des membres ont été victimes d'emprise sectaire), sans pour autant qu'il y ait plainte en justice."

Dans ce dossier, des mouvements évangéliques sont régulièrement montrés du doigt, Claude Baty, le président de la Fédération protestante de France, craint que ce référentiel ne produise des "dérives inacceptables" ; il espère rencontrer le premier ministre dans les prochains jours pour lui faire part de ses inquiétudes. "Si un mouvement transgresse la loi, l'arsenal juridique existant est suffisant pour le poursuivre ; nous n'avons pas besoin de tribunal d'exception", estime-t-il.

Le souhait de M. Fenech de créer une "cellule d'intervention mobile" composée de policiers, gendarmes, médecins, psychologues, au sein de la Miviludes, a été jugé peu opportun par le ministère de la justice et rejeté par celui de l'intérieur. Qualifiée de "police des sectes" par ses détracteurs, cette équipe d'experts pourrait désormais être abritée par un ministère. "Elle renforcerait les structures existantes, tout en travaillant en articulation avec la Miviludes", assure M. Fenech.

Le rapport annuel de la Mission sera publié le 19 mai ; il devrait insister sur les dérives sectaires dans les pratiques de psychothérapie. Chaque ministère y affichera ses objectifs en matière de lutte contre les dérives sectaires ; celui de l'éducation nationale devra notamment établir "un recensement des enfants instruits dans les familles".
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