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9 février 2012 4 09 /02 /février /2012 14:15
La CFE-CGC sur le terrain

 

«Nous venons vous donner la parole !» C’est ainsi que Bernard Van Craeynest a lancé le forum pour «un nouveau dialogue», à

Poitiers, le 26 janvier 2012. L’UR Poitou-Charentes a ouvert le bal de la tournée de la CFE-CGC qui va faire étape dans treize grandes villes jusqu’en juin prochain. Grâce à sa enquête sur l’Internet (plus de 28 000 contributions !), d’octobre 2011 à janvier 2012, la Confédération utilise la «matière première» recueillie pour faire réagir tous ceux qui veulent voir émerger un nouveau syndicalisme, fondé sur un dialogue permanent et constructif, quitte à faire «le procès des syndicats».

Présentation du "Tour de France" CFE-CGC 10-10-2011 

 
Une journée, trois temps
 
Toute la matinée, Carole Couvert, secrétaire générale, entourée de militants locaux sous la houlette de Pierre Marx (UR Poitou-Charentes), ont sillonné les rues de Poitiers pour expliquer la démarche de la CFE-CGC : tracts, échanges... du syndicalisme de terrain !
 
L’après-midi, Jean-François Chantaraud, directeur général de l’Observatoire du dialogue et de l’intelligence sociale (ODIS), a présenté une première synthèse des résultats de l’enquête «nouveaudialogue.com» à quatre-vingts militants. Il a mis en exergue les préoccupations prioritaires des salariés que sont l’emploi, l’éducation, la réindustrialisation, le partage des richesses, pour faire émerger leurs attentes en matière syndicale. Aujourd’hui, révèle l’enquête, le syndicaliste hésite entre deux frontières, le corporatisme et l’intérêt général alors qu’il est lui-même plutôt perçu par les salariés comme défendant des intérêts particuliers ! Un décalage qui n’a pas manqué d’alimenter les débats. Près de trois heures d’échanges pour dire : la stérilité des conflits ; le besoin de se retrouver «propriétaire» de son entreprise ; le respect de la citoyenneté de base ; l’importance de la formation inséparable de l’éducation ; la renaissance indispensable des logiques de devoirs face aux logiques de droits ; l’interrogation pressante sur l’adhésion obligatoire ; le sens d’une communication plus humaine et l’acceptation de l’autre ; l’attente de la responsabilité «patronale» plutôt que «financière» ; la différence entre le collectif inodore et la richesse de la somme des individualités ; la force de l’engagement, en toute indépendance politique, et le besoin de reconnaissance ; le dynamisme d’une bonne répartition des pouvoirs dans l’entreprise, y compris au sein des conseils d’administration ; la vocation économique perdue des comités d’entreprise ; les fondamentaux de la gestion de production...
 
Tous les intervenants ont exhorté à la revalorisation du travail fondée sur la compétence et le courage, deux valeurs syndicales ! Si le syndicalisme est en crise, ont affirmé certains, c’est que les Français en ont peur. Le syndicalisme doit retrouver sa noblesse grâce à des militants formés, pas seulement à l’action syndicale, mais surtout à l’économie et au fonctionnement de l’entreprise. C’est la condition reconnue pour qu’un jeune, qui a besoin d’être rassuré, se tourne vers le syndicat. Une affirmation : un salarié, un syndicaliste, travaille non pas «dans» une entreprise mais «pour» une entreprise ! Les participants sont unanimes pour dire que l’encadrement est le mieux placé pour endosser ce nouvel habit syndical fait de compétences, d’engagement, de dialogue. Jean-François Chantaraud va plus loin : «vous, l’encadrement, vous êtes en situation de transformer la société !». Pour Bernard Van Craeynest, c’est «le choix de la confiance», celui de la CFE-CGC.
 
Un procès salutaire
 
Pour illustrer ce besoin d’un nouveau syndicalisme, la CFE-CGC propose de faire «le procès des syndicats». Deux cents personnes ont ainsi pénétré, en soirée, au sein d’un tribunal : Madame le procureur, sévère à l’égard de «Monsieur le syndicalisme», cet individu dangereux, empêcheur de tourner en rond, irresponsable et si peu représentatif ; l’accusé, syndicaliste du passé, prêt à bloquer les trains ou à défiler dans la rue, qui ne jure que par la grève. Et le juge et son marteau, pour conduire les débats... avec humour quand même ! Un jugement qui a fait intervenir des «grands témoins» : un avocat, Richard Filipiak, pour rappeler la responsabilité sociale des syndicats ; une député européenne, Elisabeth Morin-Chartier, adepte de l’agenda social ; la DRH de la ville de Poitiers, Agnès Montalvillo, pour qui syndicalisme veut dire «relations humaines» ; Jean-Frédéric Dreyfus, trésorier national, qui invite les adhérents à «redonner du sens, ensemble» à l’entreprise ; Xavier de Poncheville, un patron de TPE, ancien militant CFE-CGC ; et Carole Couvert qui croit à un autre syndicalisme, de proximité, de propositions et au service du collectif pour l’entreprise : «celui de la CFE-CGC depuis 1944 !». Un ensemble de valeurs qu’elle propose de défendre par le biais d’une Fondation de l’engagement citoyen à créer.
 
Le DG d’ODIS a fait témoigner de nombreux syndicalistes qui avaient à cœur de défendre leur mission, fondée sur l’écoute, la compréhension et la défense du droit. Le président confédéral les a remercié de leur engagement. Il a dit toute sa confiance dans l’encadrement pour faire évoluer le syndicalisme parce qu’il mérite d’être «transmis aux générations futures». Après avoir fait amende honorable, l’accusé a bénéficié de la relaxe. Il a immédiatement adhéré à la CFE-CGC...
 
 
 Prochaine représentation : Blois le 23 février 2012

"La région Centre est une de celles qui se développent le plus en nombre d'adhésions", constate Jean-Claude Galerne, président de l'union régionale CFE-CGC Centre ; "il était donc naturel que le Tour de France du dialogue social fasse étape à Blois. Y faire le "procès du syndicalisme", c'est aussi une manière de montrer que la CFE-CGC existe..."

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